Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

LafilledejaneEyre

Masquer Voir son profil
Photo de LafilledejaneEyre
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Voir son profil
  • Plus d'actions ▼
  • Blog secret
  • Partager
  • Offrir un cadeau
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • Choisir cet habillage
  • 1 095 sources
  • 1 103 fans
  • 40 honneurs
  • 482 tags
  • 133 articles
  • 3 153 kiffs
  • 3 561 commentaires
  • 22 834 visites
Jouer

除臭剂 cookie thumper ; die antwoord

Ajouter

Création : 11/10/2011 à 15:12 Mise à jour : 03/08/2015 à 06:21

Retour au blog de LafilledejaneEyre

6 articles taggés surréalisme

Rechercher tous les articles taggés surréalisme

LE TORRENT A FAIT SE RENVERSER TOUS LES NAVIRES, POUR QUE CHAQUE TRÉSOR, ÉTINCÈLE DE LEUR OR, TES YEUX DE SAPHIR.

Le torrent est ma fourrure bleue,
Hérissée, parfois douce et les cailloux
Ont ce noir des puces de qui les yeux
Rugissent plus voraces que le loup.
Le torrent est ma poussière,
Inondée sur le bois du grand caveau
Il ploie sous les crucifères
Et la bave des escargots.
Le torrent est par-dessous la chute,
Du galet qu'on lance sur la maison
Et qui réveille le chien hirsute
Dont le poil suinte le poisson.
Le torrent glisse puis se déverse
Dans la mer où les bateaux
Titubent comme les archers perses
Dansent sur leurs chevaux.
Le torrent galope et je veux le saisir
Tout entier dans ma gorge pour y boire
Le sang des écailles qui transpirent
Les lessives sales des lavoirs.
C'est ce torrent qui m'a conduit
Jusqu'aux îles parfaites de tes deux yeux
Où les plages sont de suie;
Le désir vaste, et l'amour bleu.


LE TORRENT A FAIT SE RENVERSER TOUS LES NAVIRES, POUR QUE CHAQUE TRÉSOR, ÉTINCÈLE DE LEUR OR, TES YEUX DE SAPHIR.
Tags : surréalisme, écriture automatique, amour, torrent, liquide, désir, figures bizarres, peinture larrieu LA MAQUETTE 46 x 38 cm galerie laetitia brie comte robert
​ 24 | 3 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.94.86) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 28 novembre 2011 10:35

Modifié le jeudi 02 mai 2013 07:06




J'ai contemplé ces dames aux ombrelles blanches, à l'orée des bois, caché :
Lentement elles passèrent le long des berges, fleuries et dorées, en riant
Leurs visages étaient slaves, blonds, comme ceux des jeunes enfants ;
Et, tout en écrasant les fleurs d'un pied menu, elles se promenaient.
Aux champs, les grands chevaux perses, broutaient l'herbe et la luzerne
Tandis que sonnait mélancoliquement le cor, là-bas, derrière la caserne.
Le Palais du Sultan, par delà les collines, miroitait au reflet de ses topazes
Des grenouilles jaunes, minuscules, croassaient ensemble dans la vase
Le flot pétillant de la rivière faisait crépiter dans l'onde les clapotis
Où se mêlaient les pétales décapités virevoltant légers dans l'air
Une Dame, ôtant ses gants charmants, retroussant les jambières
Trempa ses pieds nus, sous les rires lyriques de ses vierges amies.
J'étais recroquevillé sous les branches d'un Saule, chevelu de feuilles
Les yeux captivés par le va et vient du vent, le ballet des moustiques ;
Tout en silence et en prière ici, sous ce gigantesque bleu cercueil
Je regardai les anges paisiblement fuir,vers la Cour du soleil Tadjik.



Tags : The_Island_by_cipriany, surréalisme, contemplation, dames, nature, palais, sultan, romantisme, femmes nomades
​ 17 | 6 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.94.86) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 28 novembre 2011 08:55

Modifié le lundi 28 novembre 2011 09:25

A la lumière crue d'un crépuscule blanchâtre où volent les papillons
Au pied des Montagnes abruptes du Chili, de ses beaux temples en marbre :
Des jungles bleues de fruits, où percent comme des vis les cimes des arbres;
Gonflées sont ces jungles, d'oiseaux migrateurs tous blancs et très longs,
La mousson est là, ses éclairs sont autant de flashs aveuglants et hirsutes,
Les rivières écartent leurs cuisses, les serpents glissent, d'autres chutent.
Se mettent à rire les singes hurleurs à l'ombre touffue du Lomatia hirsuta,
Tandis qu'étouffe une biche, sous les arceaux puissants d'un boa.
Les mygales se tapissent sous la lie boueuse, elles sont immobiles
Les sons des tambours vibrent, loin, ici, les sifflements de reptiles.
Ivres sont ces jungles, elles crient, elles bouffent, elles s'exaltent
Quand rayonne la verdure à l'infini, sous la chapelle des eaux ;
Un parfum des îles, la fragrance d'un fauve, se mêlent les pattes.
Le cadavre d'une biche, à la gueule d'un crocodile, longe les flots.


Tags : poésie, surréalisme, écriture automatique, essai, chili, exotisme, mousson, serpents, singes hurleurs, parfums, Douanier Rousseau, peinture
​ 25 | 2 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.94.86) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 24 novembre 2011 15:43

Modifié le mardi 23 avril 2013 12:53

Toucher la cerise, mourir pour un Rouge
Assommés par l'extase vibrante des oiseaux
Contempler comment ses paupières bougent,
A la paresse vermeille et ronde d'un caillot.

Jardins de poudres, paillettes livrées aux herbes folles
D'où jaillissent les vers par-dessous la pomme
Aux branches du verger, chante le rossignol
Chant qui ride et les feuilles et le vieil homme.
Qui médite les lèvres scellées, les mains jointes,
A ses genoux, couché le livre de des Esseintes.

Femmes gracieuses à l'encre de jasmin,
Aux bols blanchis par le riz, qui sonnent parfois
Sur le sol vibrant aux jattes de bois ;
Et laisse à la terre un parfum.
Oublie cela, tais la vague de tes lèvres blanches,
Au-dessus desquelles les écumes s'épanchent
A l'iode des salaisons.
Plonges, tête brisée au bassin des tambours,
Tout contre le film visqueux et lourd,
De l'horizon.
Tu verras le ciel, traversé de comètes,
La guerre des roses ou des cerisiers mauves
.Dans les allées brunes du jardin ;






Tags : surréalisme, poème, hallucination, cerises, jardin, Mais vous avez perdu l'esprit, Madame !
​ 7 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.94.86) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 28 novembre 2011 09:47

Modifié le samedi 26 mai 2012 19:34

Hommage



Sa chevelure, elle est née des cheminées, les soirs d'hiver, tandis que gèlent les fleurs des cimetières loin des maisons. Elle porte en ses boucles, les étoiles et les flocons, les poussières et des photons venant de la Lune. Toutes les ombres et chacune des Lumières sont portées fièrement au brun sombre de son blason. Sa chevelure est chair, on l'embrasserait avec volupté, comme une femme suce les diamants. A son visage, deux océans se sont greffés à sa peau, et j'y nage comme si j'étais dans la Mer Morte. J'y vois deux puits d'encre, où meurent les bleus trop tendres, les bleus d'azur, les bleus cyan et où darde la rétine, comme un cri venant du fond d'un puits. Je songe à Rose, avec ses joues d'albâtre, ses joues champagne qui s'harmonisent si bien dans ce désert brûlant.
Je pense l'innocence, je pense la sensualité. Je ne peux m'empêcher de trouver beau, le corps de cette femme nue. Les courbes de l'horizon, ont quelque chose de ses épaules, le monde est rond, c'est entendu. Ses lèvres semblent avoir quelque chose à dire, mais c'est le silence entier de sa beauté qui délivre le message ; l'art a bien le pouvoir de troubler.



Sa chevelure est la crinière d'un monstre qui mord sans cruauté,
L'ombre d'une statue d'or, trônant géante sur la méditerranée
Le voile en deuil d'une femme veuve, au chevet du mort, agenouillée
Une nuit dans le cosmos, loin des fausses lumières et des fausses clartés.
Ses yeux ont assez d'immensité pour y faire voler tous les oiseaux
Et y laisser souffler l'alizée qui gonflerait les bateaux
Ses yeux pour épouvantable tempête, fait éclater les radeaux
Et a laissé tant de naufragés hébétés, mourir dans les flots.


Tags : artiste, artiste skyrock, artiste blog, hommage, peinture, http://lenore62.skyrock.com/, Publicité, Eloge, coup d'oeil, Conceptions et visions personnelles, poésie, poème, surréalisme, érotisme, éros, féminité, sensualité, essai
​ 23 | 5 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.94.86) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 10 novembre 2011 16:11

Modifié le lundi 28 novembre 2011 09:51

  • 1
  • 2
  • Suivant

Design by LafilledejaneEyre - Choisir cet habillage

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (2 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile