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LafilledejaneEyre

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Création : 11/10/2011 à 15:12 Mise à jour : 03/08/2015 à 06:21

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2 articles taggés désespoir

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Il y a dans la neige, des graviers, de la terre, des feuilles mortes et puis son sang.
Ce sang d'une femme seule, qui parterre, accouche trop tôt de son premier né
Elles a tout le bas ventre humide qui gèle, et tout en la déchirant la fait trembler
Les larmes lui coulent, jusqu'au bas de son ventre, elles en couvrent même l'enfant.
Elle hurle en larmes mais personne ne l'entend, ses poumons se déchirent de douleur
Elle ne peut s'empêcher de porter à son cou, étreindre, serrer l'enfant dont la pâleur
Avait Eteint toutes les lumières de son regard si doux.
Mordant ses lèvres, à chaque fois qu'elle se laissait dire « mon bébé » en l'embrassant,
Peinant à laisser ce corps à la neige, neige qui les couvrait d'un linceul blanc
A la chapelle des ormes et des chênes liège, où l'autel était en sang.
Echevelée, livide, elle se lève, ses jambes la portent à peine, ses entrailles la quittent
Elle porte au c½ur la mort, comme la croix de Jésus ou la médaille du mérite
Elle marche vers le nord, à chaque pas plus faible, toujours un peu plus froide ;
Après quelques minutes, s'effondre morte, à quelques mètres d'une cascade.
Ses yeux sont les miroirs de l'hiver, deux sabres, où luisent les derniers flambeaux
Le vent transperce plus que mille aiguilles sur la peau, et pleure dans les arbres.

Tags : fausse couche, poème, entrailles, enfant, mort, tristesse, histoire, désespoir, fictionnel, larmes, el-greco-immaculee-conception
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#Posté le vendredi 18 novembre 2011 15:06

Modifié le mardi 29 novembre 2011 13:39

Mon cher compatriote, lecteur, l'heure tourne. Elle fait crisser la meule des campagnes, sonner les montres à quartz, et tomber les boques de châtaignes tout le long de l'automne, mais, pendant que j'écris à présent, je sais qu'au moment où tu me liras, notre connexion établira une passerelle au-dessus du temps, où nous pouvons vivre en immortels. Quand nous mettons sur papier, la plus infime de nos émotions, de nos idées, elles deviennent comme les moustiques du Jurassique momifiés dans l'ambre, capables d'être observés jusqu'à la fin du monde. Les mots donnent un corps physiques à l'âme, ils en sont les pyxides. Mais alors que je te déclare cela, comme un trésor, que t'importe peut être d'être immortel ? Tu n'avais jamais désiré un tel privilège ou tu juges peut être cela d'emblée comme de la Vanité purulente et vaine. Tu t'imagines que la notion d'immortalité va nécessairement de pair avec celle de la Gloire car comment peut- on en effet être lu, si personne ne veut le faire ? Pourquoi écrire , en effet si les mots sombrent eux aussi dans le néant. Tous ces essais stylistiques, ces formules redondantes, en effet, ne seraient que les instruments séduisants du Diable, pour cacher une âme boursouflée d'Ego, dont le seul but est d'être loué comme un Demi-Dieu Immortel. Cependant laisse-moi essayer, de t'expliquer en quoi ta vision est selon moi trop simpliste. Qu'est-ce que la mortalité, sinon ce lien qui nous attache à elle au présent. Puisque nous le savons pas ce qu'elle est, son essence repose sur notre regard. Nous pouvons y penser après avoir failli mourir, en songeant à toutes les choses que nous pouvons faire maintenant, nous la considérons après le décès d'un proche, en se souvenant du passé, ou parfois, dans le froid d'une nuit d'hiver, nous luttons dans un demi-sommeil cauchemardesque pour ne pas y penser. Or la Mort pour ceux qui savent voir la Beauté en toutes choses, est fascinante. Elle a, quand on a lu Sade, un caractère second rôle, celui d'une formalité agréable concluant des années de plaisirs absurdes et triviaux, aux pieds de Céline, la Mort est partout, dans chacune des ombres qui nous entoure, elle nous épie, nous frôle, toujours prête à nous gober sur un coup de tête, nous sommes seulement spectateurs de la destruction. Ce ne sont que des exemples, que n'importe qui pourrait alimenter, ou compléter. La Mort peut avoir tous les visages, et tous les diamants. Comment ne pas avoir alors les yeux tournés vers elle, emplis d'attraction ou de fatalisme ? C'est qu'il y a, l'écriture, un mandala que nous cousons, à partir d'ici ou d'ailleurs, dans le vaste champs de nos expériences. Cette écriture dépendante de nos lectures et écoutes, remet en cause les acquis, tourneboule, avance, et on la suit en prophète. L'écriture est une lanterne que nous brandissons errant encore dans la Caverne. Notre démarche de trouver le Bien, est alimentée par elle. Une écriture comme un mandala que l'on doit coudre, obsessionnellement, et par lequel on se sent accrochés au-dessus ce vide. Voila ! L'écriture serait un moyen de survie, la vitre du relativisme en barrière au Néant, la volonté de lui opposer quelque chose, de tangible, solide, agrée par les autres. Chercher des lecteurs alors, ce n'est pas chercher la Gloire, c'est désirer trouver des liens, des antagonismes, des vents contraires, ou des brises suaves afin de trouver des ouvrier pour bâtir la consistance des pensées et ainsi de se balancer au-dessus du vide, ivres, et secourus. Le lecteur, par son caractère salvateur, est comme un Amant que nous aimons avec une Passion extraordinaire, dont on veut combler certaines attentes, surprendre, séduire, pour se sentir exister, et s'empêcher d'abandonner la corde. Alors oui, peut être est-ce là de l'Égoïsme, mais ça la sépare tout de même de l'égocentrisme. Par ailleurs, l'écriture n'est pas nécessairement l'écriture du "moi", même si je le fais ici, car nous sommes sur un blog, dont l'objectif est justement de recueillir des pensées personnelles. Il me semble, par ailleurs, que l'écrivaillon que je suis, ne réussira qu'à se réconforter lui-même, tout le long de sa vie, à la recherche de lecteurs, à l'inverse de l'écrivain, qui en plus de son propre bonheur, réussira à donner à son lecteur, une autre raison de déconsidérer la Mort, et rajouter un argument, légitimant nos longs monologues existentialistes.
Tags : écriture, besoin, mort, désespoir, caverne, lumière, platon
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#Posté le samedi 26 novembre 2011 11:09

Modifié le lundi 09 avril 2012 10:31

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