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LafilledejaneEyre

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Création : 11/10/2011 à 15:12 Mise à jour : 03/08/2015 à 06:21

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10 articles taggés essai

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Regarde frêle brin d'herbe ! Mes poils hérissent encore ma pêche pétrifiée
Jusque dans mon gosier pareil, volutes sèment toujours graves les nausées...

Bénis soient ces lendemains glorieux où l' jour se lèvera en clairon,
Sur mille trépieds d'or morcelés de lumières mauves et rouges;
Moi j'irai, qui la tête a posé contre des vapeurs, se bougent
Chahutantes, les eaux cristallisées sur les Bourgeons.
Lorsque je marcherai, titubante sur l' fil blanché du bâteau,
Par cette aube glacée, et que les doigts squelettiques
Etreindront ma chair pour la mordre en son dos
Plus pâle je serais qu'une voile sur l'Arctique.
Je troquerai le corps roide pour des vides plein d'absences
Sous le marbre, que les racines des arbres piétineront.
Ma chevelure spiralera de chuinteuses brousses en silences.
Et de petits coups terribles lents à mes yeux crèveront,

Maintenant qu'on délivre mon âme, en arrachant du crâne,
Toute la peau qui me faisait l' visage et l'½uf de dragonne
Pour que dans l'air noir, ici, le blanc s'oublie, le bois crayonne
Et pansent ensemble des insectes, mes rondes côtes sarbacane.
J'ai frôlé mon coeur contre toutes les parois avant de mourir,
J'ai fait hurler la peau, tordre les muscles, saliver les sourires
Jusqu'à ce qu'ils ne restent aux papilles que ses os
A l'ombre le soleil, à l'âme la lumière, aux ciels le tombeau.
J'ai pourtant éventré les plaintes à coups d'ongles dès mon premier cri
Puissent germer les jours de ma bave, que ce soit au jour, ou soit la nuit.
Et même si j'ai les rétines devenues vertes, et que ma main dolente
Ne roule plus que comme un étrange repos vitreux,
Dans la perpétuelle nuit, pendant l'aube calcifiante
Mes cellules ces lucioles phosphorent d'astres irradieux.
Comme sur le sol tendre, mes cils aux heures tant bien se couchent ;
Poignent le c½ur au sein, courbent goutte à goutte son esquisse
Vois-tu brin d'herbe, si l'eau saigne et brille sur ta bouche
Aux bords des miennes, rides font lit aux larmes jadis.
Tags : écriture automatique, fantasmagorie, mort, cercueil, purulent, essai, gentileschi, avis d'un ami : trop prétentieux, une réalité fade camouflée sous des mots compliqués, je n'arrive pas à mieux faire !
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#Posté le mardi 19 juin 2012 12:26

Modifié le mardi 19 juin 2012 12:42

Monsieur Chat, Arnold ; un binocle à l'oeil gauche, une paire de bottes, une chapka grise
A sur son sternum le tatouage d'un coeur en feu où se dresse une pieuse église ;
Il se tient debout, adossé contre la cheminée, il peut lire au cadran que l'aube va poindre
Pour que les pyramides d'ardoises s'illuminent des flambeaux bleus des gaz et de rosée
Quand le soleil, en nuée d'oiseaux pulvérisera les éclats sombres d'une vaste forêt
Il y aura dans la brume, les vastes échos de pleurs tout en larmes et de clartés.
Lorsque rugiront les alarmes ; l'enfant va geindre : auront tonné les premières voitures ;
L'aube déjà aura peint de sel, de grimaces puis de pâleur le glas de sa triste figure,
L'orphelin regarde ces heures qui saignent et qui passent;
Monsieur chat, Anorld ; l'estomac noué, a les mains sales, un goût d'ordure à la moelle
Et sur l'épaule une marque de griffure, comme le sillon des vagues frise sous les voiles.
Il est à présent nu, s'approche de la cheminée pour jeter au feu ses gants rouges carmins
L'un souillé de sang, l'autre déjà tâché de suie : ils sentaient la sueur du creux des mains.
L'un cueillit ce cou qu'il étranglait, tandis que l'autre eut à saisir le corps qui débattait
Ces gants sifflaient en canon alors, se pliant aux flammes tels qu'aux coups elle s'abattait.
Et monsieur Arnold Chat contemplait l'aurore aux crépitements de ces braises funestes
Il était un homme impassible, les joues blanches, un oeil sain, plus tragique qu'un Oreste;
Et ôtant du cadre d'or, en bois vernis, le portrait faste de sa toute défunte mère,
Il déplaça sous verre, la peinture suave d'un matin d'aout au bord de la mer.

"Sont-ce des lies des vins que l'on enflamme ou des fruits pêcheux que l'on dévore ;
Comme de si petits bouts de tissus peuvent sembler vivre quand on les tords !"




Tags : Réécriture d'Oreste en poésie, matricide, essai, tragédie, Arnold Chat, Oreste, Mythologie
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#Posté le dimanche 26 février 2012 19:40

Modifié le mercredi 04 avril 2012 16:07

Toutes les nuits j'ai froid, j'ai peur; comme toute vidée d'un tissu intérieur,
Comme si j'avais posé sur le sol en plein hiver, mon propre coeur,
Quand tout barbelé attrape et broie les échappées
Comme boit le mourant qui crache les dernières gorgées.
Comme le temps arrache une à une les épines, fait fâner les roses,
Toutes les nuits j'ai froid, et ma tête elle aussi à maux-roses.
Je veux parler, comme cette mère crie à l'aide, couvrant d'un châle son petit
Une prophète cause à convertis, alors qu'une foule presse sous la pluie.
Combien de nuits, combien de tempêtes, auront tâché le ciel des pires couleurs
Et d'épouvantails tristes incapables de faire fuir la douleur.
A deux pas de moi, là, pourtant j'imagine un jardin où toutes éclosent,
Les plus infinies, les plus éclatantes joies, les plus parfaites choses
Et je rêve, la tête penchée vers le néant, les pieds au bord du vide,
L'oeil brisé, les lèvres gercées, le front humide,
La voix que je porte aux lèvres rouges pailletées du coffre et des mots,
Sonnent tantôt comme des billets pour nulle part, tantôt comme du beau.
Je respire à peine, deviens comme l'ambre, qui garde au fond d'elle des souvenirs fossilisés.
Souvenirs qui me hantent,ah, les vagues ne mourront jamais des cris des naufragés.
Tout ce monde s'agite, se tord, ou braille, il est un peu mon nouveau-né,
Quelle mère serais-je alors si je me refusais à l'étreindre ou à l'adorer ?
Comme la terre tourne, comme j' aime , comme rayons incandescents de l'été
Comme le sommeil en pièces, parfum des fleurs, et d'un piano désaccordé


Mais vois-tu, l'enfant n'a cessé de geindre; mon coeur tend à le prendre dans ses bras
Il a tous les défauts pour se faire plaindre, mais toutes les raisons pour qu'on l'aime malgré ça
A tout enfant qui pleure accuse t on l'humanité d'en faire l'un des siens,
Tout comme l'amour qui m'accuse me lui fait donner et mes sens et mon sein.


Le néant est à mes pieds, j'aimerais supprimer toute ma mémoire pour sentir à nouveau,
Sans l'ombre des ruines, les effluves des roses qui germaient aux matins chauds.
Ne peut on plus s'allonger dans l'herbe, sans savoir fermer les yeux, et penser présent ?
Notre destin n'a t il pour seuls gardiens, la fuite du passé, le perdre à chaque instant ?
Je veux être de la glaise, devenir immobile, pouvoir contempler par un coeur de pierre
Les directions dérisoires démentes de nos vies, après tant d'imagination et de prières.
Toutes les nuits j'ai froid, alors tous les matins, j'adresse un long regard vers le soleil
Aveugle, sous des voiles et des capes, je suis une lumière sous paupières vermeille.
Le soleil est pourtant là, comme le souvenir croupi dans la mémoire, comme l'astre cependant,
Illumine parfois, les murs sales, des geôles noires, de ces restes pourrissants.


Tags : espoir, utopie face à la réalité, poésie, personnel, essai, La poésie est une utopie rassurante et brodée, qui est un peu comme le mouchoir en dentelle que l'on se met sur le visage pour faire des siestes au soleil, en été, Les deux derniers vers font référence à l'univers baroque de ce texte. En fait j'essaye de dire que parfois, si on s'y essaye on peut trouver des sens et des opinions au travers du marasme des mots comme il nous semble parfois des vérités au travers d'un songe ou d'un égarement
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#Posté le dimanche 26 février 2012 18:42

Modifié le mercredi 20 mars 2013 07:56






Et petit à petit sur les hauts de Hurlevent,
Les nuages s'étaient éteints comme des soleils
A l'horizon des planètes, où Saturne scintillant
Se voilait la froide face d'une écharpe vermeille

Sur les hauts de Hurlevent, nous paraissions si petits
Que les rapaces aliens tournoyant au-dessus de nos têtes
Semblaient de mécaniques vaisseaux d'ambre et d'arêtes
Prêts à fendre l'atmosphère liquide aux vagues de nos cris.

Parmi les gémissements de ce ressac, tout le silence
Erodait partout les larges rocs gris d'eau fossilisée
Les arches brunes des mousses jurassiques au vert rance;
Dont le parfum se mêlait à nos sueurs et à nos baisers.

Sous les cristaux fuchsias foudroyant du ciel,
Un gros chêne fumant brûlait à nos visages noirs
Et je te soufflais des promesses naviguant dans le soir
Qui s'incendiaient à ses branches au prisme d'étincelles.

C'était à présent l'univers entier qui scellait nos adieux
L'anthracite des métaux faisait boucliers à nos yeux
Tandis que nos bouches encore se tissaient l'une à l'autre;
Et les cendres dans le c½ur baignaient en patenôtres.

Puis, petit à petit sur les hauts de Hurlevent,
Nous distinguâmes la lune au sommet du monde
Ronde. Elle ramenait à son port les nuages blancs
Les toiles de nos promesses, les larmes infécondes,
Nos yeux aspirés venaient lentement s'y confondre.
Il y avait l'univers qui se déchirait en deux
Et nous nous séparâmes pour contempler dans l'onde
Seuls, cet amour mort, flotter parmi les dieux.


Tags : rupture, relation amoureuse, les hauts de hurlevent, passion, consumérisme, cosmos, poésie, essai, histoire d'amour, fin d'une histoire d'amour, mysticisme, volubilis, Néant, Univers, cris, Science-Fiction, lune, séparation, douleur, miss france 1905, Roberte Cussey
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#Posté le lundi 05 décembre 2011 12:55

Modifié le samedi 10 décembre 2011 15:38

Je te désire un peu, juste un frisson sur la bouche, une explosion dans le regard, le corps qui pleut quand nos yeux s'attachent, que tu me frôles ; Quand tu me fais rire, aussi. Je veux te toucher, t'avoir, te mordre, lacérer ton dos de mes mains affolées, attraper tes lèvres au vol de tes baisers, me mettre à tes pieds. Je veux susurrer des heures des petits cris au creux de tes reins, envahir ton c½ur, emprisonner tes mains. Mais ne m'approches pas car je refuse l'enthousiasme du désir, qui te fait prendre le plaisir avec immédiateté, comme un voleur repartant satisfait au hasard de ce qu'il a pris. Le plaisir est tellement plus intense, quand on sait ce qu'on aimerait avoir, alors jugeons nous, derrière nos façades, jouons nous de l'amour, si celui-ci naît entre nous. L'effeuillage, s'il est délicat, rend fou, car la frustration mène à l'apothéose le moindre sourire échangé. Parlons des heures, avançons dans l'ombre de l'autre, attachons nous. Soyons pervers et rendons nous le désir jusqu'à souffrir à l'aine, tentons tous les dangers, les suspens, bouleversons-nous d'espérance, de victoires et de batailles. Il n'y a pas plus excitant investissement que ce temps que nous prenons à nous désirer, alors laisse-moi te montrer mes seins par mes lettres, et embrasse les en me lisant, en attendant.


Tags : désir, soumission, effeuillage, relation, essai, poésie, aine, enthousiasme, toucher, goût, vue
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#Posté le jeudi 01 décembre 2011 16:16

Modifié le mardi 03 avril 2012 02:55

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