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LafilledejaneEyre

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Création : 11/10/2011 à 15:12 Mise à jour : 03/08/2015 à 06:21

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9 articles taggés écriture automatique

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Si nous bouchions nos oreilles avec des serpents,
Que ne pourrait aller l'abeille sur ton front blanc !
           Car à peine l'ombre de l'ombre du venin
Pose sa marque sur le coeur 
Que
       Le coeur bâtit d'immenses murailles de peur
Et les serpents dorment dans nos yeux.
Toute la vie : papillons blafards, libellules
              Petite souris, étoiles, étoiles et baisers
A leurs mâchoires dansent; mais ci-tombent leurs ovules
      Je vous pense trop fermer, assez vos oreilles assez.
Mettons un peu de lèvres sur le torse nu
Que des chats bleus au timbre de verre nous lèchent
Otez ôtez ces vipères, et ôtez leur la vue !
Fendez, Fendez une fois le mur dans sa brèche.
Parlez-moi plein d'insectes et d'astres dans la bouche
Que vos yeux brillent, qu'ils éclosent comme rose
Puis laissez-moi ramper vers vos oreilles closes
Un coeur ne vit que de cette ombre qui la touche.
Je ferais de ma bouche le coeur d'une rose
Et de vous son parfum, ce parfum de la rose
A nos haleines coupées brûlera le temps
Celui-là même qui grandit tous les serpents !
Entendez-vous ? Cette abeille sur vous se pose
Pour enfin vous baiser, vous manger ce front blanc
Comme d'un beau soleil les ombres s'en déposent
Puis tout ce qui vous compose, ciel couvre sang.
L'on mangera nos doigts, nous briserons des mots
Vous irez fort, plus fort et je viendrais à gémir
A mon sein, mon coeur n'en pourra plus de frémir
Et soudain se muera en cent deux mille échos.
Ne bouchez plus vos oreilles avec des serpents
Et je vous verrai comme rose pour l'abeille
Telle une chose qui s'essaye
Et que l'on voudrait tout le temps.
Tags : poème oulipo, écriture automatique
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#Posté le mardi 05 mars 2013 12:41

Modifié le jeudi 02 mai 2013 06:49



Regarde frêle brin d'herbe ! Mes poils hérissent encore ma pêche pétrifiée
Jusque dans mon gosier pareil, volutes sèment toujours graves les nausées...

Bénis soient ces lendemains glorieux où l' jour se lèvera en clairon,
Sur mille trépieds d'or morcelés de lumières mauves et rouges;
Moi j'irai, qui la tête a posé contre des vapeurs, se bougent
Chahutantes, les eaux cristallisées sur les Bourgeons.
Lorsque je marcherai, titubante sur l' fil blanché du bâteau,
Par cette aube glacée, et que les doigts squelettiques
Etreindront ma chair pour la mordre en son dos
Plus pâle je serais qu'une voile sur l'Arctique.
Je troquerai le corps roide pour des vides plein d'absences
Sous le marbre, que les racines des arbres piétineront.
Ma chevelure spiralera de chuinteuses brousses en silences.
Et de petits coups terribles lents à mes yeux crèveront,

Maintenant qu'on délivre mon âme, en arrachant du crâne,
Toute la peau qui me faisait l' visage et l'½uf de dragonne
Pour que dans l'air noir, ici, le blanc s'oublie, le bois crayonne
Et pansent ensemble des insectes, mes rondes côtes sarbacane.
J'ai frôlé mon coeur contre toutes les parois avant de mourir,
J'ai fait hurler la peau, tordre les muscles, saliver les sourires
Jusqu'à ce qu'ils ne restent aux papilles que ses os
A l'ombre le soleil, à l'âme la lumière, aux ciels le tombeau.
J'ai pourtant éventré les plaintes à coups d'ongles dès mon premier cri
Puissent germer les jours de ma bave, que ce soit au jour, ou soit la nuit.
Et même si j'ai les rétines devenues vertes, et que ma main dolente
Ne roule plus que comme un étrange repos vitreux,
Dans la perpétuelle nuit, pendant l'aube calcifiante
Mes cellules ces lucioles phosphorent d'astres irradieux.
Comme sur le sol tendre, mes cils aux heures tant bien se couchent ;
Poignent le c½ur au sein, courbent goutte à goutte son esquisse
Vois-tu brin d'herbe, si l'eau saigne et brille sur ta bouche
Aux bords des miennes, rides font lit aux larmes jadis.
Tags : écriture automatique, fantasmagorie, mort, cercueil, purulent, essai, gentileschi, avis d'un ami : trop prétentieux, une réalité fade camouflée sous des mots compliqués, je n'arrive pas à mieux faire !
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#Posté le mardi 19 juin 2012 12:26

Modifié le mardi 19 juin 2012 12:42

"Yamachéou Layanané Michkovitchi sérafyu. Mayaloné, Tirvatinum, quérraso, chardonia." proverbe Akonamayen

Nuit tu peines comme un LONG SANGLOT, ta barbe sur mon c½ur, ta bouche sur mes mains. L'enfer c'est aux secousses de tes cils que je le sens, il est palpable : c'est un VIOLON de perles bleues sur un cou de comète. Et dans l'acrobatie des branches, le frisson des papiers, le fil entre les lèvres, le Nuit arrive aux chuchotements d'oiseaux. Le clair du c½ur est sur la lune, l'½il est si blanc ! Les loups rient ils cette nuit ou bien sont-ce les hommes qui titubant entre les poubelles viennent passer leurs ombres dans nos rues ? Dans la pénombre des glycines, leurs pas lèchent le gravier comme si c'étaient des pinceaux. Pourquoi rient-ils et pourquoi leurs rires d'ivre semblent si légers ? Mèches de neiges, explosion de lessive, grand vrac dans la mer !

Nuit boursouflée de nuages, cygne en plein envol, la grappe de ton souffle fait gonfler le ciel de ventres impétueux. L'orange des herbes, des roussies, des masques d'AUTOMNE, sont à cette heure-ci des champs de fourrure fauve, et des grands arbres voici les spectres ! Le temps avait passé ; le bourdon des éclairs poigna le cristal dans de grands jets enflammés, les CIELS étaient défigurés. Tout, comme la cloche de l'Eglise, le cri du chien, la grêle contre la vitre sonnaient en caetera, tandis que la nuit mouvait comme les écailles d'un reptile à l'orbe d'un beau sein. Nuit de médecine, incroyable gouffre trompeur, que le CLEPSYDRE remplit des sucs de ta peau ! Nuit brûlante, aux fronts des dormeurs, dont les paupières jaunissent sous tes dards fébriles, éclatés dans quelques bourrasques, jetés contre de la porcelaine ! Nuit malade, que les dieux poussent vers l'espace, en raclant leurs gorges de fumeurs, alors que j'hurle de te garder pour moi. Et tandis que poussent les dernières fureurs au crâne de mon ciel, une chevelure noire était passée.


"Yamachéou Layanané Michkovitchi sérafyu. Mayaloné, Tirvatinum, quérraso, chardonia." proverbe Akonamayen
Tags : Nuit, poème d'amour, écriture automatique, Eros et psyché
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#Posté le samedi 26 mai 2012 21:10

Modifié le samedi 26 mai 2012 21:29


___________________________________

Moi:


Chaman, que fait-on de ton rire?

Extase.

A l'est, on dit qu'il aide à s'éteindre les oiseaux
Que tu jongles avec les lucioles, piétinnant l'herbe folle de grands et beaux sauts;
Tu transes comme une onde, balbutiant des odes à tes dieux,
Brille dans ton oeil la lueur des cieux bleus
Aussi que tu vibres sous un hallelujah de comètes, d'os et de peinture,
Tes yeux griffent l'Arbre de confettis en fruits ou de verdure
Bellement tu gargarises la musique dans ta gueule ,
Vers un ciel d'hémoglobine, où le soliste combat l' cri d'Mr Bungle.
Tu te sens comme gitane, voluptueuse et grâce, tes pieds sont dans la boue,
Par derrière de ta rue, les sémaphores de voiture viennent t'habiller
D'or et de photons crépitants. Tu sèmes ton rire comme la dame son gibier
T'as les Balkans dans tes jambes à te faire volter comme un loup.

La lavande de tes veines sèche au feu des jades brillants.
T'as les tutus les banbans, chuku, chuchu pan-pan
Plein d'astres qui chantent au coeur des tes paumes.
Aux noeuds de tes cheveux poussent des anémones.
Chamane, qu'as-tu à nous dire?
Un Vase.






Grévire

A l'ouest, ton rire se fait de temps à autre délire, par habitude
Tu balades ta silhouette de solitude en sollicitude
Tu parles aux cygnes de fumets et de fragrances flagrantes.
A travers les monts pelés et les vallées inodorantes
A travers des forêts forées et dénaturées
Au travers des chants et des pâturages mis en pâtée
Tu trembles devant l'immaturité des Hommes, ces pives
Qui jouent les armes de destruction massive
Tronçonnant, tailladant, incisant, morcelant Mère nature
Et pourtant, ton rire résiste à cette déconfiture.

Tu pars et tu reviens, tu meurs et tu revis
Tu désespères, tu t'encourages, tu pleures et tu souris...
Ton âme se rebelle mais tu restes de marbre pourtant
Car tu es chamane et tu vis dans le maintenant
Tags : chaman, ironie, étrange, écriture automatique, inspiration mallarmé, syntaxe bizarre, prière, ode, transe, onde, oiseaux, peinture
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#Posté le samedi 12 mai 2012 11:43

Modifié le lundi 01 octobre 2012 01:48

LE TORRENT A FAIT SE RENVERSER TOUS LES NAVIRES, POUR QUE CHAQUE TRÉSOR, ÉTINCÈLE DE LEUR OR, TES YEUX DE SAPHIR.

Le torrent est ma fourrure bleue,
Hérissée, parfois douce et les cailloux
Ont ce noir des puces de qui les yeux
Rugissent plus voraces que le loup.
Le torrent est ma poussière,
Inondée sur le bois du grand caveau
Il ploie sous les crucifères
Et la bave des escargots.
Le torrent est par-dessous la chute,
Du galet qu'on lance sur la maison
Et qui réveille le chien hirsute
Dont le poil suinte le poisson.
Le torrent glisse puis se déverse
Dans la mer où les bateaux
Titubent comme les archers perses
Dansent sur leurs chevaux.
Le torrent galope et je veux le saisir
Tout entier dans ma gorge pour y boire
Le sang des écailles qui transpirent
Les lessives sales des lavoirs.
C'est ce torrent qui m'a conduit
Jusqu'aux îles parfaites de tes deux yeux
Où les plages sont de suie;
Le désir vaste, et l'amour bleu.


LE TORRENT A FAIT SE RENVERSER TOUS LES NAVIRES, POUR QUE CHAQUE TRÉSOR, ÉTINCÈLE DE LEUR OR, TES YEUX DE SAPHIR.
Tags : surréalisme, écriture automatique, amour, torrent, liquide, désir, figures bizarres, peinture larrieu LA MAQUETTE 46 x 38 cm galerie laetitia brie comte robert
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#Posté le lundi 28 novembre 2011 10:35

Modifié le jeudi 02 mai 2013 07:06

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