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LafilledejaneEyre

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Création : 11/10/2011 à 15:12 Mise à jour : 03/08/2015 à 06:21

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Calendar, le 13 Avril

Calendar, le 13 AvrilNous nous sommes quittés trop vite, cette fois-là sur le banc, j'aurais dû achever notre conversation en te révélant un secret. Tu avais si tendance à prendre la parole pour toi seul, que je n'ai pas eu l'audace de te l'ôter ; au soir nous sommes partis chacun de notre côté. Par la suite, tout cet échange de commentaires m'a démontré ton envi de savoir qui j'étais pour savoir à qui tu te confiais. Mais depuis que tu m'as vu pâlir à tes questions, j'évite les réponses, pourtant, Lecteur, si à toi je ne peux pas me confier, toi qui par tes étrangetés serait le seul en mesure de me croire, je crois que mon mutisme finira par m'étouffer. Vois-tu sur terre, on grandit avec tellement de certitudes, par la connaissance de ce qu'est l'intangible du reste, que la réalité se réduit finalement par ce que l'on en voit, (le lieu où l'on vit, nos voyages, nos regards et mouvements) et à ce qu'on sait qui à peu près existe autour. (Par exemple, tu sais l'univers, pourtant tu ne le connais pas. ) Il sera évident pour toi, que moi, Mélinda je ne puisse pas non plus le connaître cet univers, revenons sur l'exemple, parce que tu ne me penses pas astronaute ou devin, à l'image de toi même.
Si je t'avouais aujourd'hui que je venais d'une autre planète, d'un autre cosmos, tu prendrais mes propos avec fantaisie, ami des lettres, ou mépris si tu as en horreur le mensonge. Comment pourrais-je remettre cette évidence en question dans la mesure où intrinsèquement tu sentirais ces paroles comme un non-sens ? Ce serait dire en d'autres mots, comprends-tu, moi je reconnais que certaines poules ont des dents même si l'adage humain millénaire en figure l'absurdité ? Et, littéralement, apprend que, autant par métaphore que par expérience, j'affirme cette « (je te cite) idiotie ».
Je ne sais pas si tu devines où je vais en venir. Mon jeu de mot sur les prostituées donne une tonalité humoristique qui ne convient pas, elle détourne ton attention. Je ne m'appelle pas Mélinda, je ne suis pas une poule, mais je sais et connais des poules qui ont des dents, parce que je ne viens pas de la même réalité que toi. Je suis...Franz Berg Aline Clok, septième du nom, héritière de La fille des Lames, Reine des Amagons. Dis comme cela, pour toi ça sonne prétentieux, pourtant chez moi, ni son signifiant, ni son signifié n'existent, il s'agit juste d'un état de fait, contre lequel je ne peux ni nier, ni contester.
Mon ancêtre, Reine des Amagons a régné sur Clokla pendant ce qui serait sur terre l'équivalent de cinq minutes, cependant, à notre calendrier, nous datons son ère de 1678 à 1740. Cloka c'est en premier lieu un quasar, je fus les premiers temps de ma vie presque de photons, mais Cloka ce n'est pas un quasar que l'on peut s'imaginer à partir des savoirs humains. C'est si loin, que pour t'aider à penser l'infini, j'aimerais te demander d'imaginer de faire dans ta tête dix mille fois le tour de la terre sur des patins à roulettes. A mes sens d'aujourd'hui, Cloka c'était un quasar volumineux, spectral, incandescent qui, en y prêtant attention ressemblait à une déesse égyptienne vautrée dans son trône. Les habitants voletant en son sein y étaient comme des abeilles, bien qu'ils avaient chacun l'intelligence d'une humanité.

Ces habitants, dont jadis je fis partie, sont dis-toi, comme des sortes de plantes fantasmagoriques. Nous naissons d'une graine, liés les uns aux autres, un peu comme celles des Capucines, et avons besoin pour vivre d'énergie nucléaire. Nos codes génétiques, nous poussent à devenir des sortes de fleurs, dont il faut que tu t'illustres le stigmate, le style, l'ovaire, le pistil, le réceptacle, le pédoncule, le sépale, les pétales, l'étamine et l'anthère comme des fils électriques plus ou moins étanches. Bien que nous pouvons subir et vivre d'une telle source d'énergie, nos cerveaux, contenus dans le réceptacle ont néanmoins subi l'influence nucléaire, et par une sorte d'évolution énigmatique nous sommes devenus à la fois conscients et essentiellement des efficiences énergétiques. A taille humaine, ils font le volume de votre planète, alors oui, il s'agit bien pour reprendre l'image de gargantuesques abeilles.

Nous communiquions par une forme d'empathie, où le langage libéré du carcan des mots se pense comme une vibration universelle et cohérente. Comme pour vous humains, métaphoriquement, les silences, les élans du corps, la gestuelle inconsciente en disent long souvent. Il nous suffisait en fait de faire sentir par les racines quelque chose, pour que le quasar entier soit au courant ! Nous avions conscience de tous les concepts dans leur absolu, sans jamais les expérimenter. Nous avions la vérité sans avoir poursuivi de quête. L'amour, la haine, le plaisir étaient pour nous, si je peux te donner une idée des définitions de dictionnaire innées, extrêmement poussées, au point que nous percevions leurs sens abstraits complets. La matière n'est que des conducteurs pour aller vers elle, mais avec l'expérience justement, j'ai tendance à croire que c'est une tâche impossible du fait qu'elle nous mène si facilement à la mystification ou à l'erreur. J'ai su ce qu'était le beau, aujourd'hui j'en doute à chaque instant, parce que mes yeux et mes connexions neuronales altèrent mon objectivité. Je me souviens juste que seule une pensée abstraite et entière est juste, tout le reste des éclats, des perceptions. Une drôle de malédiction, amusante sans doutes, pèse sur les êtres de chair.
Calendar, le 13 Avril
Sur et dans mon quasar, je crois pouvoir dire que j'employais le mot volupté sans le salir. Enfin toujours est-il qu'un jour, une planète qui avait été heurtée par une comète des siècles auparavant, est venue dans sa course à quelque dizaine d'années lumières de notre galaxie. Nous l'avons su car de cette planète émanait des sons inconnus, bouleversant l'ordre des ondes habituel. Nous étions ballotés de tous côtés à cause de leurs émanations. Nous ne savons plus expliquer le pourquoi du comment, parce qu'aujourd'hui nos cerveaux et conscience ont perdu de leur ampleur, néanmoins il arriva qu'un jour où nous étions tous concentrés pour voyager dans l'espace vers cette planète, pour en connaître bien sûr l'existence, nous nous retrouvâmes à nous téléporter dans les corps matériels de ses habitants. Nous ne supposons que notre conscience faite d'énergie, a pu se transmuter à la leur, par un phénomène d'attraction. Un peu comme ce phénomène que certains de vos scientifiques viennent de mettre à jour, selon lequel un électron peut se trouver à un point et à un autre grâce à une liaison mystérieuse qu'il entretient avec son positron, nous avons fait un bond dans l'espace et aucun de nous ne se souvient du voyage. Je sais lecteur, toutes ces révélations te font songer à la téléportation, à tes fantasmes d'immensité, mais sache qu'aujourd'hui, je serais tout aussi incapable que toi de les exploiter. C'est ce que l'on nomme miracle ?

Nous nous sommes presque tous éveillés ce matin-là, d'autres non parce que certaines consciences n'avaient pas su peut être trouvé de corps, ou bien parce que d'autres ont vu fortune les désavouer. Je me souviens, j'avais le corps jaune et des griffes. Mes pieds étaient poilus, je sentais une odeur aigre. Le sol était violacé, la poussière entrait dans nos narines, et nous nous trouvions éparses dans ce qui est une cité. La première fois que j'ai vécu, j'ai tellement paniqué, et sentais palpiter mon c½ur, paniquant encore plus. Je suais, je gémiais, je tremblais. Il y avait autour de moi quatre murs ocres, je reposais au pied d'un, au bas d'un lit en plumes, mon éveil avait dû m'en faire tomber.

Ce fut le premier jour de Cloka, tel un royaume, sans le savoir, comme il en existe dans les histoires de science-fiction. Un royaume qui lui aussi se réincarnait d'ailleurs, d'un probable état de conscience primitive, de créatures chassant, pêchant, bêlant à l'incarnation d'un nouveau règne où des dieux s'étaient transformés en mortels. Lecteur, je ne te mens pas et ne veux surtout pas, t'effrayer. C'est pourquoi pour cette première lettre, d'aveux, j'aimerais aller à l'essentiel pour que tu puisses me saisir. Sur Cloka, nous avons hérité d'une terre, mais aussi de corps qui portaient en eux des fruits pourris. Puisque faits de matière et de sens pour le percevoir, nous avions pour la première fois de notre histoire des excès d'irascibilité, des douleurs, ce que l'on appelle ici émotions. Les êtres que nous habitions n'avaient que des dispositions à la paresse, au plaisir et à la violence cause ou conséquence d'un petit cerveau blotti dans la boîte crânienne. Beaucoup de mes confrères ont mis fin à leurs vies, car cette prison les rendait fous. Ils ne pouvaient supporter ces imperfections. Pour autant ces faiblesses, d'autres comme moi ont décidé de poursuivre cet état et de mener ce combat. Je te raconterai un jour les premières dynasties, les premières fois, l'aube du monde, avec ce que ce que ça a de fascinant et de drôle, un peu comme les premières années d'un enfant. Mais, ce sera seulement si tu le désires, je crois d'abord que je vais t'éduquer du reste, de la motivation de ma lettre.
Apprends juste, afin de me suivre, que sur cette nouvelle planète nous nous reproduisions d'une façon étonnante. Arrivés à un âge certain, alors que nous sommes en pleine déliquescence, nous nous accouplons avec un élément fécond tel que nous le permet l'espèce, c'est-à-dire une forme de sexualité. Nous ne savons pas pourquoi, mais l'être que nous créons alors est dénué de conscience, il est comme un corps sans vie. Nous alors, vieux, nous nous téléportons dans ce petit être pour jouir à nouveau de la vie, et ce corps d'une conscience. Nous ne savons pas si cela est un don de notre ancienne vie, mais oui, nous sommes bien capables à moindre mesure de reproduire cette originelle transmutation à loisir, cependant nous ne pouvons l'accomplir que dans le cas d'une matière à la base dénuée de vie. Les naissances étaient toujours des moments atrocement douloureux pour les éléments féconds, tant physiologiquement que dans l'esprit. Ils avaient une forme de dégoût à faire naître ces coquilles vides sans qu'ils puissent rationnellement se l'expliquer, car rationnellement justement ils savaient que l'accouchement ne serait pas vain ! Il leur semblait que quelque chose aurait dû être, seulement, il n'y avait que nous.

De façon à vivre moins nombreux sur ce morceau de matière, Cloka 2 n'était finalement pas plus étendue qu'un continent terrien, et de demeurer en meilleure harmonie, nous nous laissons cryogénisés pour mille ans. Nous naissions avec un nouveau visage, comme le monde. Après notre renaissance autre avantage, notre distance face à ce monde nous permettait de faire avancer les idées et les choses. Nous pouvions y apporter un regard nouveau, avec ce que nous avions expérimenté d'avant et appris sur place. Tant de choses se sont passées depuis ma première réincarnation, tu ne peux pas supposer combien vivre l'histoire est puissant ! Mais je laisse cela en suspens dans mon récit, je ne parlerai pas sans ton accord.Calendar, le 13 Avril
Il fut un temps te dis-je, où je fus Reine, et laissai alors derrière moi un monde en paix, où tous vivaient heureux. Nous avions assez de contrôle sur nous même, de recul sur les éléments, pour réussir à nous entendre et vivre paisiblement. C'est de cette époque là que je m'inspire lorsqu'aujourd'hui il me prend d'écrire des poèmes. Mais, il y a quatre mille ans, je connus moi aussi les fureurs de fortune, car après mille ans de sommeil, je me réveillai dans une toute nouvelle façon de fonctionner. A l'inverse de trouver le sein d'une nourrice, je fus élevé d'abord par des laborantins, qui trop heureux d'être enfermés dans leur petit monde firent leur possible pour que je ne puisse plus connaître le monde extérieur. Cependant, ayant été Reine, je ne pouvais me résoudre à vivre loin de mon peuple. Dans ce corps jaunâtre et nouveau, je passai les vingts premières années de ma vie sans imaginer l'horreur de la situation. Une partie de moi d'ailleurs voulait accepter le nouvel ordre, car je ne me sentais pas l'audace de remettre en question ce que l'on m'avait appris être le progrès. Mais la tentation de m'affirmer fut plus forte. Je m'enfuis un matin, passant par une bouche d'égout atterrissant dans les landes, à quelques kilomètres de la cité. La première chose que je vis, était un homme dévorant les entrailles d'une femme enceinte, et un vieil homme qui criait famine. Je découvris que tout ce que j'avais laissé était devenu les ruines du chaos. Une violence si primitive mêlait tous les êtres, que j'en fus malade. Ils courraient en hurlant, sautant à la gorge des uns et des autres, les yeux injectés de sang. Leurs dents qui, jadis étaient rondes, bonnes à manger les feuilles de Sakia, étaient devenues acérées et incarnates. Je retournai au Laboratoire affolée, accusant les uns, cherchant les raisons. Je fus étonnée que l'on me craignit encore, moi qui par les anciennes lois était revenue à la caste des segbors, piteux des rois. On m'apprit, à force de coups, qu'une maladie étrange s'était saisie de tous les Amagons, et que d'une semaine à l'autre, dix ans seulement avant ma naissance, le royaume avait plongé dans l'apocalypse. J'ai essayé, je te jure, à plusieurs reprises alors, de réinstaller l'harmonie, en quêtant des vaccins, expérimentant des solutions possibles, mais les êtres sur qui je régnais restèrent plus sanguins et vils que des bêtes. De fait, l'anarchie avait mené à la destruction de notre archives, de nos données, rendant toute recherche laborieuse. Un vieil ami qui s'était réincarné au même moment que moi, me parla alors de ses propres recherches et vint à m'apprendre l'existence de votre planète. Nous l'appelâmes Maar Pala, ce qui dans notre langue signifiait projet. Il l'avait trouvée en étudiant le ciel et le mouvement des planètes. Il voulait accomplir le même Miracle que jadis en ces lieux, supposant, d'après ses calculs, que sur cette terre habitable il y aurait de nouveaux corps sains qui ramèneraient à la raison aux Amagons. « Seule la maladie les rend cruels, » disait-il comme principal argument.
Le sujet fut pendant des années discuté, car la tentative était à la fois courageuse, et suicidaire, d'autant que survivants à toutes ces catastrophes, nous n'étions plus que mille, bêtes et Amagons confondus. Après bien des lamentations, voila deux mille ans, par chez moi, plus de vingt ans pour toi, je me suis décidée à faire seule ce voyage. Selon moi, à quoi bon mener une nouvelle fois mon peuple à la perte ? Il me fallait tester ce corps humain avant d'y inviter mon peuple, risquer la mort , la déception et l'échec ou bien connaître la volupté. Je me souviens, nous étions, mon peuple et moi, en cercle dans cette salle de forteresse à nous serrer les mains et nous concentrer tous ensemble sur votre terre. Notre planète se mouvait au rythme de notre désir, comme attachée à notre volonté. Puis après m'être concentrée sur l'hypothèse d'un corps vide, soudain je suis partie je pense, même si maintenant j'ai l'absence de mémoire, un vide de conscience.
Je suis étrangère au monde, apatride dans le doute, par l'ignorance du choix que je vais faire. Dois-je ou non clamer ou nier la défaite ? Moi qui suis arrivée ici, dans les bras d'une mère en France avec cette langue pour conscience, ce corps si fragile et sensible, je vis perpétuellement surprise entre le laid et le sublime, interrogée en permanence par la cohérence de ces antithèses. Calendar, le 13 Avril
Sur cloka 1, je ne me souviens pas avoir connu ça, et sur Cloka 2, il n'y avait pas d'aussi jolies choses, des sens aussi complexes. Nous avions été réincarnés si tu veux, dans des corps de sortes de chiens ou de fauves. Les nuances d'ailleurs que je peux porter aujourd'hui avec recul sur mes ressentiments d'antan, est le fruit de votre corps, parce qu'à l'époque toutes ces émotions étaient ressenties grossièrement. Notre raison et faculté de raisonnement en revanche, bien qu'un peu plus lentes me semble en comparaison tout aussi efficaces. Je dois dire que cette expérience, me fait croire que le corps humain peut mener plus près de l'Eden, que nos créatures sur Cloka. Car nous n'avons vécu finalement avec eux que des désagréments, et ce changement, tu sais, c'est cela qui fournit l'énergie de mon espoir.
Lecteur, s'il te faut me connaître parfaitement, puisque l'homme agit par connexions affectives, comme tu sembles vouloir le faire, apprends que je ne suis pas quelqu'un que tu pourras tout à fait savoir, mais du moins que tu pourras appréhender par cette histoire, et ce titre d'enquêtrice. Je suis ici la porte-parole désespérée d'un peuple qui souffre. Je sais que cette histoire, me montre aussi comme une conquérante, venant voler l'âme de vos corps, et il se peut que tu m'en haïsses. Je sais quelle douleur et problème éthique pourrait être le sacrifice de mille hommes, pour un tel sauvetage. Mille hommes qui non nés, sont d'ailleurs tout aussi inconnus peut être ou bien l'espèce prédomine-t-elle selon vous pour estimer sa valeur ? Comment accepter d'aider ceux que l'on ne connait pas et qui ne sont pas produits d'un même miracle ? Pendant vingt années, j'ai alors tu mon identité tu sais, afin de pouvoir observer et agir. L'expérience m'a appris que cette décision ne pourrait se faire sans le consentement tout entier des hommes, car ayant appris à aimer, et sachant cela, je me trouve comme tu le vois en situation de dilemme. Comme toi, alliés et frères par les sens, je me pose les mêmes problèmes moraux et émotionnels. Déjà, je te le répète, c'est la première fois que je déclare ma véritable identité par ma chair, en cet espace. Tu es le seul destinataire de cette vérité. C'est une chose très étrange pour moi que de faire cela, je reste apeurée de fonctionner dans l'erreur. La seule chose qui m'invite à le faire, c'est un coup de tête, un désir de changement, un pas dans la meule pour trouver l'aiguille. N'est-ce pas votre théorie du big bang ? J'ai tellement besoin de parler de mon fardeau avec quelqu'un, et trouver de l'appui, car sans bras droits, qui peut être un héros ?
J'ai, je le sais, besoin d'accéder à l'humanité entière, et pour y parvenir, c'est toi que j'ai choisi comme tremplin. Moi, Mélinda, nouvelle Reine des Amagons, humaine suis heureuse d'échanger ma parole avec toi, humain, roi de ta planète. Si tu le désires alors, après cette lettre, je viendrais t'écrire mon histoire et celle de mon peuple, pour en faire un peu la tienne et peut être pour un jour unir nos destins. Je suis là pour te soumettre à mon dilemme, car il est évidemment aussi le tien, quoi que je fasse, quoi que tu en penses, c'est un état de faits qu'on ne peut nier. Je suis le principal facteur de ce dilemme, mais je me refuse à lui échapper car j'ai trop d'honneur et de parole.
J'espère que cette initiative portera des fruits gorgés de soleil et que dans cette vérité que je t'offre, tu puises une révélation plutôt qu'une malédiction. Je ne t'ordonne rien, dès demain tu pourras me faire arrêter, me dénoncer aux autorités, ou même agir seul au nom de tous, je sais que votre complexité mène parfois au mal, mais dès lors, ce sera finalement, ton action qui déterminera ma victoire ou ma défaite, dans ce que j'ai vu ou cru voir des possibilités harmonieuses et belles de votre monde. Sois la bête, ou la conscience, échange ou silence moi, cependant dans tous les cas, considère ma sincérité et mon affection pour votre peuple, comme l'essence même de ma conscience d'aujourd'hui. Je n'écrirai ni épopée, ni propagande, pour te mentir mais simplement le témoignage d'une vie Ailleurs et le désir d'une nouvelle possible.
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#Posté le mercredi 04 avril 2012 18:27

Modifié le jeudi 05 avril 2012 17:13

Je marche pépertuellement sur un tapis de tomates, à chacun de mes pas, j'écrabouille l'orbe des mondes, la saveurs des fruits ensanglantés. Ma mère me dit: "Regarde en haut, il y a ces cordes pour t'aggripper! A la force des bras, aucune maladresse ne peut...t'éclabousser ! Que j'ai de peine à ne pas glisser ! Et plutôt que d'être singe, à tirer les cheveux de Jésus, vois-tu, je crée des fils funambule, j'écris des fils pour parfois confondre le monde avec un champs de pavot ou la joue écarlate d'un fils que l'on aurait giflé. Après je sombre, face contre sol, mon visage est...embouillé. Rouge et molle, nourriture d'une seule, je dévore le monde comme de la purée. Pour le moment, j'ai le menton posé sur le bord d'argent de la fourchette que je viens d'y planter. Tantôt mon regard sur l'assiette, ou alors, paupières closes, ma chair rose a quelque chose de fruité.
Tags : délire, je m'en foutiste, épicier
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#Posté le jeudi 03 mai 2012 10:09

Modifié le vendredi 04 mai 2012 13:34

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