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LafilledejaneEyre

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Création : 11/10/2011 à 15:12 Mise à jour : 03/08/2015 à 06:21

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6 articles taggés mort

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Le deuil d'une petite fille aux escarpins rouges.

Des escarpins rouges, la lune sent le chocolat
Voici l'été, le chapeau d'une petite fille
Blonde, plus blonde que la Jonquille
Dont l'aube au front fait perler le mimosa.


Toi, vois-tu ses pieds, si chauds et petits
Peindre la semelle, et le jour son index?
Pendant que ses lèvres comme deux silex
L'une contre l'autre à la brume se lient.


Ah ces pieds jolis ! Des oiseaux d'un autre ciel
Des naufragés trop maigres sur la barque,
Qui comme de vivants lionceaux que l'on parque
S'agitent le long des murs blancs de sel !


Enfant, où va t elle? - Voir la mer-
Qui au bout du jardin s'étend dans les lys
Pour entendre ses dents de silice
Se mordre son beau visage de verre.


De la plage, à l'est, elle verra le tombeau
Les croix se mêleront aux fleurs ouvertes
Elle chuchotera "Mon père" avec l'eau
L'eau brillante comme au noir la fenêtre....


Et sous un soleil en soie, bleuit de cernes
Elle trempera ses immenses souliers
Comme sa mère, dans un mouchoir terne
Laissent à ses yeux le temps de pleurer.

Le deuil d'une petite fille aux escarpins rouges.
Tags : petite fille, mer, deuil, mort
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#Posté le mercredi 13 février 2013 11:57

Modifié le mardi 05 mars 2013 12:52

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"Je suis un mort encore vivant"
Jacques Brel





On est là pour parler littérature, pas vrai? Alors pour tous les adolescents ou nostalgiques de l'époque acnéenne qui viendraient par hasard errer par ici, j'aimerais vous proposer une petite chronique thématique sur une oeuvre russe qui m'a diantrement plue. J'ai décidé de garder pour plus tard les gros pavés compliqués comme les âmes mortes de Gogol ou les Possédés de Dostoievski, mais j'en parlerai car j'ai vraiment envi de donner le goût de cette littérature russe que je trouve superbe. Passons.


Destination Moscou.

L'auteur s'appelle Yvan Tourgueniev, m'en demandez pas plus je n'en sais pas trop à son sujet mis à part qu'il vivait près de Moscou au début du 19ème siècle, et qu'à la fin de sa vie il portait une barbe blanche. L'oeuvre, c'est "Premier amour", un petit livre d'une centaine de pages, très facile à lire, pas con, qui raconte la première histoire d'amour d'un adolescent de seize ans, Vladimir, avec sa jeune voisine.

A la même époque, l'Europe littéraire est secouée par les thèses romantiques importées de l'Allemagne entre autres par Madame de Staël, une intellectuelle fille de ministre, pas très belle, mais sacrément passionnée. Pour l'anecdote, c'était le genre de meuf possessive à poser le grapin sur les mecs et les harceler de longues lettres, comme d'autres aujourd'hui ont le doigté facile pour les textos. -Dis moi que tu m'aimes, oh, oui dis le moi encore à chaque heure de la journée. - Evidemment, les messieurs en avaient un peu marre de cette fille qui se jetait à leurs cous et Madame de Staël a connu beaucoup d'échecs amoureux. Lâches hommes ou femme gonflante, on juge pas l'histoire, on la livre.

Bref, le romantisme pour faire simple, c'est le cri du coeur de toute une nouvelle génération d'écrivains et de poètes qui en ont eu par dessus le bourrichon des règles classiques, de l'impéralisme de la raison et des sempiternelles inspirations antiques. Les créations de Racine, Corneille, Malherbe, Boileau, 17ème siècle révolu et tutti quanti deviennent comme disait Stendhal "l'art de plaire à nos grands-pères". On en revient au merveilleux comme au moyen âge avec des créatures fantastiques, des intrigues étranges, on se passionne pour l'expression du "moi", "o temps suspend ton vol", pour la Nature sauvage et vibrante, on innove le théâtre en l'appelant "drame", et enfin pour tout dire on veut de l'authentique et du nouveau. Dans cette veine, y a Victor Hugo, Gauthier, Lamartine, Goethe pour ne citer qu'eux. Tourgueniev ne fait pas exception, et dans premier Amour, nous naviguons dans l'âme torturée et neuve d'un jeune amoureux.

Vladimir Pétrovitch est donc un adolescent qui se prépare à rentrer à l'université. Pour réviser ses examens d'admission, il se rend dans la maison de campagne de ses parents, au sud de Moscou, un peu comme nous le faisons vis à vis du baccalauréat. Ses parents font partis de ces riches aristocrates russes protocolaires, qui vivent avec faste jusque dans le mobilier, les vêtements, ou les manières. Chapeaux à voilettes, plumties, taffetas, bijoux pour les dames, par-dessus, pipes en nacre et bottes reluisantes pour les messieurs. Vous comprenez, ils ne sont pas du même monde que les gueux ou les bourgeois, ils sont racés ! Le jeune homme comme tout adolescent, ne se rend pas bien compte par ailleurs de sa condition sociale, il est encore innocent, mal informé, idéaliste. C'est vrai, constatez ou rappelez vous combien à l'adolescence le métier de nos parents, ou l'intérieur de votre porte monnaie étaient secondaires dans nos sujets de discussions, et nos relations avec les autres. Nous étions par ailleurs plus libres, moins engoncés, vivants. Et Premier Amour, c'est le portrait d'un jeune homme comme nous, (ou moi j'évite les généralités) sentimental et utopiste face au monde qu'il commence tout juste à explorer.



Ce constat est d'autant plus vrai voire plus significatif lorsqu'il rencontre la fille de ses voisins, Zénaide, une jeune demoiselle bien jolie, un peu plus âgée que lui. La première fois qu'il la vit, c'était alors qu'il se promenait méditatif dans les jardins de sa demeure, et, passant derrière un gros buisson : il entendit un rire sonore, cristallin et se cacha dans les branchages pour l'épier. A partir de là, le jeune héros amoureux fera tout pour la revoir et la courtiser. Il est totalement captivé. Celle-ci à l'oeil vif, coquin, elle a un peu roulé sa bosse, et sent immédiatement qu'elle a tapé dans l'oeil du jeune Vladimir. Vladimir quant à lui est timide et mal expérimenté, regarde avec des yeux de merlan frit cette fille intriguante, extraordinaire dont les moeurs de bourgeoise l'étonne et le fascine. Elle semble si libre et ça sonne si différent de chez ses parents où comme tout adolescent on lui impose des règles de savoir vivre, couvre feux et projets d'avenir. Celle-ci reçoit le soir des "invités", jeunes galants, artistes, nobles déchus ou ruinés qui jouent jusqu'à l'aube à des jeux d'argent, se délectant d'apéritifs en mêlant conversations badines et mondaines. -So exiting- se dirait on sans savoir.

Les parents de Zénaide en effet sont de simples bourgeois endettés qui se démènent comme ils peuvent pour survivre au "fisc". Ils misent un peu tout sur leur fille pour dégoter un mari qui les sortirait de cet embarras, c'est pourquoi celle-ci cultive l'amant comme d'autres à l'arrivée de l'été plantent les tomates. C'est en d'autres termes une courtisane, une entetenue qui espère comme elle peut une bague et une condition sociale. Elle, la misère, le désir de s'en sortir lui sont familliers et ça l'a rendue sans doutes éveillée plus rapidement. Tout n'est pas blanc ou noir, la jeune fille bien sûr porte un regard bienveillant sur cet adolescent follement épris, ignorant de ses difficultés, totalement dévoué et s'amuse à le séduire, l'interloquer, le garder sous sa coupe. Mais d'un autre côté elle se rend bien compte aussi qu'il est trop jeune pour qu'elle ait quelque avantage à s'investir. Elle l'aime bien en somme, et on sent chez elle un certain regret de ne pas avoir été une autre personne avec une autre vie. En outre, les parents de Vladimir ne voient pas d'un très bon oeil cette amourette, connaissant le caractère excessif et absolutiste de leur fils, d'autant qu'avertis et perspicaces, ils se rendent tout à fait compte du jeu de la jeune fille. Mais plus un parent dit à son adolescent de fils de pas faire quelque chose, plus celui-ci s'entête c'est bien connu. D'autant que la mère de Zénaide, très heureuse d'avoir un jeune aristocrate chez elle se montre extrêmement plus sympa que ses parents. Vladimir donc s'entête. Il lui écrit des poèmes, travaille sans trop de zèle ses examens préférant se rendre dans son jardin pour continuer d'épier la jeune fille, fugue le soir pour assister aux réunions galantes et parier son argent de poche. Tout lui semble aventureux, vrai, épatant.

Le roman met alors en scène du début à la fin cette histoire d'amour, cette "désillusion" progressive du jeune homme vis à vis de lui même et qui peu à peu va prendre conscience des autres et du monde, pour arriver à l'âge adulte, cet âge de perspicacité et de réalisme. C'est une oeuvre pessimiste pour certains, cependant elle est enrichissante ne serait-ce que pour se confronter à une vision de l'adolescence et donc de soi même. Je la recommande vivement à tous les mineurs amoureux, et à tous ceux qui ont envi de se rappeler de cette époque où tout semblait nouveau, possible et merveilleux.

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Tags : Eduard Khill, Trololo, hommage, mort, 2012, Chanson célèbre de l'Urss, 77 ans, star youtube, russe, premier amour, tourgueniev, ivan, choeur armée rouge, coiffe traditionnelle russe, poupées russes
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#Posté le mercredi 26 septembre 2012 15:19

Modifié le vendredi 22 mars 2013 13:12



Regarde frêle brin d'herbe ! Mes poils hérissent encore ma pêche pétrifiée
Jusque dans mon gosier pareil, volutes sèment toujours graves les nausées...

Bénis soient ces lendemains glorieux où l' jour se lèvera en clairon,
Sur mille trépieds d'or morcelés de lumières mauves et rouges;
Moi j'irai, qui la tête a posé contre des vapeurs, se bougent
Chahutantes, les eaux cristallisées sur les Bourgeons.
Lorsque je marcherai, titubante sur l' fil blanché du bâteau,
Par cette aube glacée, et que les doigts squelettiques
Etreindront ma chair pour la mordre en son dos
Plus pâle je serais qu'une voile sur l'Arctique.
Je troquerai le corps roide pour des vides plein d'absences
Sous le marbre, que les racines des arbres piétineront.
Ma chevelure spiralera de chuinteuses brousses en silences.
Et de petits coups terribles lents à mes yeux crèveront,

Maintenant qu'on délivre mon âme, en arrachant du crâne,
Toute la peau qui me faisait l' visage et l'½uf de dragonne
Pour que dans l'air noir, ici, le blanc s'oublie, le bois crayonne
Et pansent ensemble des insectes, mes rondes côtes sarbacane.
J'ai frôlé mon coeur contre toutes les parois avant de mourir,
J'ai fait hurler la peau, tordre les muscles, saliver les sourires
Jusqu'à ce qu'ils ne restent aux papilles que ses os
A l'ombre le soleil, à l'âme la lumière, aux ciels le tombeau.
J'ai pourtant éventré les plaintes à coups d'ongles dès mon premier cri
Puissent germer les jours de ma bave, que ce soit au jour, ou soit la nuit.
Et même si j'ai les rétines devenues vertes, et que ma main dolente
Ne roule plus que comme un étrange repos vitreux,
Dans la perpétuelle nuit, pendant l'aube calcifiante
Mes cellules ces lucioles phosphorent d'astres irradieux.
Comme sur le sol tendre, mes cils aux heures tant bien se couchent ;
Poignent le c½ur au sein, courbent goutte à goutte son esquisse
Vois-tu brin d'herbe, si l'eau saigne et brille sur ta bouche
Aux bords des miennes, rides font lit aux larmes jadis.
Tags : écriture automatique, fantasmagorie, mort, cercueil, purulent, essai, gentileschi, avis d'un ami : trop prétentieux, une réalité fade camouflée sous des mots compliqués, je n'arrive pas à mieux faire !
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#Posté le mardi 19 juin 2012 12:26

Modifié le mardi 19 juin 2012 12:42

Il y a dans la neige, des graviers, de la terre, des feuilles mortes et puis son sang.
Ce sang d'une femme seule, qui parterre, accouche trop tôt de son premier né
Elles a tout le bas ventre humide qui gèle, et tout en la déchirant la fait trembler
Les larmes lui coulent, jusqu'au bas de son ventre, elles en couvrent même l'enfant.
Elle hurle en larmes mais personne ne l'entend, ses poumons se déchirent de douleur
Elle ne peut s'empêcher de porter à son cou, étreindre, serrer l'enfant dont la pâleur
Avait Eteint toutes les lumières de son regard si doux.
Mordant ses lèvres, à chaque fois qu'elle se laissait dire « mon bébé » en l'embrassant,
Peinant à laisser ce corps à la neige, neige qui les couvrait d'un linceul blanc
A la chapelle des ormes et des chênes liège, où l'autel était en sang.
Echevelée, livide, elle se lève, ses jambes la portent à peine, ses entrailles la quittent
Elle porte au c½ur la mort, comme la croix de Jésus ou la médaille du mérite
Elle marche vers le nord, à chaque pas plus faible, toujours un peu plus froide ;
Après quelques minutes, s'effondre morte, à quelques mètres d'une cascade.
Ses yeux sont les miroirs de l'hiver, deux sabres, où luisent les derniers flambeaux
Le vent transperce plus que mille aiguilles sur la peau, et pleure dans les arbres.

Tags : fausse couche, poème, entrailles, enfant, mort, tristesse, histoire, désespoir, fictionnel, larmes, el-greco-immaculee-conception
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#Posté le vendredi 18 novembre 2011 15:06

Modifié le mardi 29 novembre 2011 13:39

Mon cher compatriote, lecteur, l'heure tourne. Elle fait crisser la meule des campagnes, sonner les montres à quartz, et tomber les boques de châtaignes tout le long de l'automne, mais, pendant que j'écris à présent, je sais qu'au moment où tu me liras, notre connexion établira une passerelle au-dessus du temps, où nous pouvons vivre en immortels. Quand nous mettons sur papier, la plus infime de nos émotions, de nos idées, elles deviennent comme les moustiques du Jurassique momifiés dans l'ambre, capables d'être observés jusqu'à la fin du monde. Les mots donnent un corps physiques à l'âme, ils en sont les pyxides. Mais alors que je te déclare cela, comme un trésor, que t'importe peut être d'être immortel ? Tu n'avais jamais désiré un tel privilège ou tu juges peut être cela d'emblée comme de la Vanité purulente et vaine. Tu t'imagines que la notion d'immortalité va nécessairement de pair avec celle de la Gloire car comment peut- on en effet être lu, si personne ne veut le faire ? Pourquoi écrire , en effet si les mots sombrent eux aussi dans le néant. Tous ces essais stylistiques, ces formules redondantes, en effet, ne seraient que les instruments séduisants du Diable, pour cacher une âme boursouflée d'Ego, dont le seul but est d'être loué comme un Demi-Dieu Immortel. Cependant laisse-moi essayer, de t'expliquer en quoi ta vision est selon moi trop simpliste. Qu'est-ce que la mortalité, sinon ce lien qui nous attache à elle au présent. Puisque nous le savons pas ce qu'elle est, son essence repose sur notre regard. Nous pouvons y penser après avoir failli mourir, en songeant à toutes les choses que nous pouvons faire maintenant, nous la considérons après le décès d'un proche, en se souvenant du passé, ou parfois, dans le froid d'une nuit d'hiver, nous luttons dans un demi-sommeil cauchemardesque pour ne pas y penser. Or la Mort pour ceux qui savent voir la Beauté en toutes choses, est fascinante. Elle a, quand on a lu Sade, un caractère second rôle, celui d'une formalité agréable concluant des années de plaisirs absurdes et triviaux, aux pieds de Céline, la Mort est partout, dans chacune des ombres qui nous entoure, elle nous épie, nous frôle, toujours prête à nous gober sur un coup de tête, nous sommes seulement spectateurs de la destruction. Ce ne sont que des exemples, que n'importe qui pourrait alimenter, ou compléter. La Mort peut avoir tous les visages, et tous les diamants. Comment ne pas avoir alors les yeux tournés vers elle, emplis d'attraction ou de fatalisme ? C'est qu'il y a, l'écriture, un mandala que nous cousons, à partir d'ici ou d'ailleurs, dans le vaste champs de nos expériences. Cette écriture dépendante de nos lectures et écoutes, remet en cause les acquis, tourneboule, avance, et on la suit en prophète. L'écriture est une lanterne que nous brandissons errant encore dans la Caverne. Notre démarche de trouver le Bien, est alimentée par elle. Une écriture comme un mandala que l'on doit coudre, obsessionnellement, et par lequel on se sent accrochés au-dessus ce vide. Voila ! L'écriture serait un moyen de survie, la vitre du relativisme en barrière au Néant, la volonté de lui opposer quelque chose, de tangible, solide, agrée par les autres. Chercher des lecteurs alors, ce n'est pas chercher la Gloire, c'est désirer trouver des liens, des antagonismes, des vents contraires, ou des brises suaves afin de trouver des ouvrier pour bâtir la consistance des pensées et ainsi de se balancer au-dessus du vide, ivres, et secourus. Le lecteur, par son caractère salvateur, est comme un Amant que nous aimons avec une Passion extraordinaire, dont on veut combler certaines attentes, surprendre, séduire, pour se sentir exister, et s'empêcher d'abandonner la corde. Alors oui, peut être est-ce là de l'Égoïsme, mais ça la sépare tout de même de l'égocentrisme. Par ailleurs, l'écriture n'est pas nécessairement l'écriture du "moi", même si je le fais ici, car nous sommes sur un blog, dont l'objectif est justement de recueillir des pensées personnelles. Il me semble, par ailleurs, que l'écrivaillon que je suis, ne réussira qu'à se réconforter lui-même, tout le long de sa vie, à la recherche de lecteurs, à l'inverse de l'écrivain, qui en plus de son propre bonheur, réussira à donner à son lecteur, une autre raison de déconsidérer la Mort, et rajouter un argument, légitimant nos longs monologues existentialistes.
Tags : écriture, besoin, mort, désespoir, caverne, lumière, platon
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#Posté le samedi 26 novembre 2011 11:09

Modifié le lundi 09 avril 2012 10:31

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