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Moi:
Chaman, que fait-on de ton rire?
Extase.
A l'est, on dit qu'il aide à s'éteindre les oiseaux
Que tu jongles avec les lucioles, piétinnant l'herbe folle de grands et beaux sauts;
Tu transes comme une onde, balbutiant des odes à tes dieux,
Brille dans ton oeil la lueur des cieux bleus
Aussi que tu vibres sous un hallelujah de comètes, d'os et de peinture,
Tes yeux griffent l'Arbre de confettis en fruits ou de verdure
Bellement tu gargarises la musique dans ta gueule ,
Vers un ciel d'hémoglobine, où le soliste combat l' cri d'Mr Bungle.
Tu te sens comme gitane, voluptueuse et grâce, tes pieds sont dans la boue,
Par derrière de ta rue, les sémaphores de voiture viennent t'habiller
D'or et de photons crépitants. Tu sèmes ton rire comme la dame son gibier
T'as les Balkans dans tes jambes à te faire volter comme un loup.
La lavande de tes veines sèche au feu des jades brillants.
T'as les tutus les banbans, chuku, chuchu pan-pan
Plein d'astres qui chantent au coeur des tes paumes.
Aux noeuds de tes cheveux poussent des anémones.
Chamane, qu'as-tu à nous dire?
Un Vase.
Extase.
A l'est, on dit qu'il aide à s'éteindre les oiseaux
Que tu jongles avec les lucioles, piétinnant l'herbe folle de grands et beaux sauts;
Tu transes comme une onde, balbutiant des odes à tes dieux,
Brille dans ton oeil la lueur des cieux bleus
Aussi que tu vibres sous un hallelujah de comètes, d'os et de peinture,
Tes yeux griffent l'Arbre de confettis en fruits ou de verdure
Bellement tu gargarises la musique dans ta gueule ,
Vers un ciel d'hémoglobine, où le soliste combat l' cri d'Mr Bungle.
Tu te sens comme gitane, voluptueuse et grâce, tes pieds sont dans la boue,
Par derrière de ta rue, les sémaphores de voiture viennent t'habiller
D'or et de photons crépitants. Tu sèmes ton rire comme la dame son gibier
T'as les Balkans dans tes jambes à te faire volter comme un loup.
La lavande de tes veines sèche au feu des jades brillants.
T'as les tutus les banbans, chuku, chuchu pan-pan
Plein d'astres qui chantent au coeur des tes paumes.
Aux noeuds de tes cheveux poussent des anémones.
Chamane, qu'as-tu à nous dire?
Un Vase.

A l'ouest, ton rire se fait de temps à autre délire, par habitude
Tu balades ta silhouette de solitude en sollicitude
Tu parles aux cygnes de fumets et de fragrances flagrantes.
A travers les monts pelés et les vallées inodorantes
A travers des forêts forées et dénaturées
Au travers des chants et des pâturages mis en pâtée
Tu trembles devant l'immaturité des Hommes, ces pives
Qui jouent les armes de destruction massive
Tronçonnant, tailladant, incisant, morcelant Mère nature
Et pourtant, ton rire résiste à cette déconfiture.
Tu pars et tu reviens, tu meurs et tu revis
Tu désespères, tu t'encourages, tu pleures et tu souris...
Ton âme se rebelle mais tu restes de marbre pourtant
Car tu es chamane et tu vis dans le maintenant
Tu balades ta silhouette de solitude en sollicitude
Tu parles aux cygnes de fumets et de fragrances flagrantes.
A travers les monts pelés et les vallées inodorantes
A travers des forêts forées et dénaturées
Au travers des chants et des pâturages mis en pâtée
Tu trembles devant l'immaturité des Hommes, ces pives
Qui jouent les armes de destruction massive
Tronçonnant, tailladant, incisant, morcelant Mère nature
Et pourtant, ton rire résiste à cette déconfiture.
Tu pars et tu reviens, tu meurs et tu revis
Tu désespères, tu t'encourages, tu pleures et tu souris...
Ton âme se rebelle mais tu restes de marbre pourtant
Car tu es chamane et tu vis dans le maintenant