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LafilledejaneEyre

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Création : 11/10/2011 à 15:12 Mise à jour : 03/08/2015 à 06:21

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18 articles taggés poésie

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Je m'appelle Héloise, j'ai 26 ans et j'habite à Toulouse.
N'hésitez pas à me contacter !
 

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Tags : Texte Personnel, poésie, Explications du blog, Introduction., PARTAGER, mots, Etats d'âme..., Psychédélique, bitche please, Jefferson Airplane, somebody to love, white rabbit, cinéma muet, Moi aussi j'ai le swag j'ai une appli kwest, héhé, NOETIC_NIRVANA_by_gautman88
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#Posté le samedi 15 octobre 2011 08:56

Modifié le samedi 20 juin 2015 03:09

Version 2.0 L'écriture le poète et moi.

.....souviens-toi que la poésie est une errance, toujours plus longue, parfois lointaine
qui ne laisse à l'
Homme que sa canne et ses pieds pour soutenir son haleine
ou un zoo où les pierres pleurent, les singes hurlent en rognant des conques
pendant qu'aux allées, les passants, parfois par dizaine ou quelconques
s'exclament : quelle drôle d'Histoire !

*****

Nous allâmes , Begum Et Toi, Cent Mille Ans Vers l'Incönnu
Pour Arriver Au Pàlais Du Sultan Bâlal Assim Waldaba Le Sécond
Où Gisàient Zinzolines Les Dèrnières Ruines Des Temples Brétons
Et le Corps D'Achille Complètement Nu


De Fécondes Fontaines jaillissaient de toutes parts, pleines de sang,
Et le sang buvait le soleil, veines de lumières, sèmes de diamants.
De beaux abricotiers penchés à l'est cafraient la poussière
Aux abomas des Douves, les homards étaient tous gris
A l'ouest, une hamada de salicornes sous un Schamaïm clair
Parfumait la Terre d'un chant de Houri.

Sur les gigantesques remparts, tatas de nards, où la glycine est gangrène,
Qui mange des pierres
Qui mange des tôles,
Des lierres, des orties, de hautes pierres qu'ondule l'onde du larsen
Et l'ombre des chats, des gros chats qui miaulent.

La porte était massive métallique, plus imposante qu'à Jéricho
Sous nos pas, les édifices hurlaient mille échos.
Des bourrasques de vents emportaient nos cheveux,
Sur nos visages blêmes ils perçaient nos yeux.
Topaze était la barbacane, camphre la voûte ;
Cent caravanes de la Kedem y passaient au mois d'Aout.

****


C'était un Palais Magnifique, mon ange,
Une Poésie pailletée comme une diaspora.

****

Sur notre route s'étaient dressés de grands arbres secs
Des fruitiers de Provence, des cèdres de Baalbek
Leurs troncs d'asphalte emportaient nos ombres,
Tandis que le couchant tombait sous la pénombre,

Au loin, dans
aient cinq lunes dans l'espace,
L'horizon était d'eau, de ruisseaux, d'océans, sur leurs surfaces,
S'étaient gouachée la sinistre pâleur de ces astres,
Comme un suave linceul blanc.


Comme le génie se terre quand la paume dort
Comme
des paillettes que la nuit aurait dissoutes,
Ce monde-là implosait en poudres de poussières d'or.

Par centaines, les pavots drapaient les bordures de notre route,
Lorsque nous courrions, parfois, nos regards exaltés
Donnaient à ces fleurs les contours de veines empourprées.
Les yeux
alors portés vers les hauteurs nous laissaient contempler
Les nuées d'oies sauvages pénétrer les nuages,
Et se
faire dévorer...
Ainsi, sont les éclairs qui s'accouplent aux orages.
 
****

Au creux de cette vie, cet incessant et
vieux voyage, nos yeux exaltés
Comme deux poignées d'arc en ciel greffées
à nos peurs
Se tournèrent vers l'espace où vaquent les clameurs
A la recherche d'une Muse qui dans les limbes serait couchée.
Où va-t-on, sans détours, quel chemin parcourir ?
O Muse, où as-tu peint les gammes de ton rire ?
Vers quel astre doit-on faire front, quel vent doit nous pousser ?
Il faut rire ô ma muse, nous suivrons ta voix sans ciller.
 
A l'est, on dit qu'il soigne le malheur avec un pinceau
Que tu jongles avec les lucioles, piétinant l'herbe folle de grands et beaux sauts;
Et transes comme une onde, balbutiant des odes à tes dieux,
Que brille dans ton 
½il la lueur des beaux ciels bleus.
Tellement tu gargarises la musique dans ta gueule ,
Vers un ciel d'hémoglobine, où le soliste combat l' cri d'Mr Bungle. 
Tu te sens comme gitane, voluptueuse, tes pieds sont dans la boue,
Par derrière de ta rue, les sémaphores de voiture viennent t'habiller
D'or et de photons crépitants. Tu sèmes ton rire comme la dame son gibier
T'as les Balkans dans tes jambes à te faire volter comme un loup.

La lavande de tes veines sèche au feu des jades brillants.
T'as les tutus les banbans, chuku, chuchu pan-pan 
Plein d'astres qui chantent au coeur des tes paumes.
Aux noeuds de tes cheveux poussent des anémones.
Muse , qu'as-tu à nous dire?
Un Vase.
Un vase plein d'eau quand on a soif.

*****


Toujours voyageant, je remarquai que nous n'avions plus de chaussures, plus de vêtements, plus de Raison, plus d'argent, plus de pendule, plus de ressources, plus d'organes, plus de corps, plus de besoins, plus de désirs, plus d'envies, plus d'espoirs, plus de nostalgie, plus de légitimité, plus de droits, plus de devoirs, Nus, plus de souvenirs, plus de vie, plus d'objets, plus de capitalisme, plus d'idéologie, plus de religion, plus de dictature, plus d'usure, ...nous étions nus, plus de travail, plus de musique, plus de beauté, plus d'humanité, plus de ranc½urs, plus de voisins, plus d'imagination, plus de soleil, plus de passion, plus d'aurores, plus de sommeil...et nos pieds, nos pieds!!
Sales, nos pieds de vagabonds, foulaient enfin pourtant le sol béni,
Le royaume tant espéré,
Que Dieu avait promis

****
 
Ici, la Muse a posé son rire comme une tâche de vin,
Suivons-le jusqu'au verre pour creuser un chemin.
 
****

Nous parlons au c½ur d'un désert de tempêtes, où le vent emporte le Satan et son fiel
Fait chuter les oiseaux et les étoiles du ciel,
Fait tournoyer les voiles des bateaux les plus solides
Des remparts, contemplons les plaines, la mer et le grand Vide.

D'abord ce vacarme étrange où les tornades de sable remplissent nos bouches de silence,
Vainement mes doigts arrachent mes cheveux pour que mes yeux puissent encore Te voir
Puis ça surgit comme un bouquet de signifiance,
Éclot en plein milieu du soir.
 
« La Poésie -dit le verre- n'a peut-être pas conscience, sais-tu, de tout avoir crée,
D'être ainsi une Mère qu'on dévore, insatiables et sauvages,
En son sein humide, où resplendit l'oiseau dans les ténébreux nuages,
Toujours sublime elle demeure en son corps décharné.

Elle ce vagissement du nourrisson venant de naître,
Et le râle douloureux d'un vieillard dans son lit,
La beauté des aurores, le baiser froid des hivers, les peaux que l'on mord,
Un bienfaisant silence transpercé d'effroyables cris.
 
Elle est un ventre de femme où naissent les planètes,
Les étoiles, l'herbe, tous les hommes et les pas des danseuses
La lune est très pâle, et ses rides creuses.
Le Soleil est un visage d'or poignardé de comètes,
Il y a des milliards d'Oiseaux qui le traversent, des feux de Bengale
Sur les rives des rivières, poussent des bambous enflammés,
Des Crocus humides, des bourgeons blancs et cent mille pétales
Qui se meurent à l'hiver, sous des vents enneigés.
Les Dunes des Déserts s'embrassent sous des pluies de soleil
Tandis qu'ailleurs, le monde se noie sous des tonnes d'eaux
Les feuilles sont d'émeraudes, de givre ou de vermeille,
Les Lierres sauvages, en silence, étranglent les arbrisseaux.
Les Lionnes dorment à l'ombre d'un Baobab,
Des grenouilles croassent dans l'étang d'à côté,
Un Tigre se meurt à la frontière du Penjab,
Grouillent les mille insectes qui vont le manger.
Les Volcans sont rouges et les océans sont bleus,
La cime des arbres tranchent l'infini des cieux,
Les éclairs sont de cuivre, et les aurores de bronze,
S'enlacent à jamais, nos étoiles et nos yeux,
Tandis qu'ailleurs, dans des temples des bonzes
Répètent sans cesse les mêmes chants pieux.
La nuit est un labyrinthe et ses murs sont opaques
Ses angles se meuvent aux haleines des Parques.
 
Poésie
Elle est sourde, mais sa voix par nous se heurte à tous les coins des rondes
Comme de géants mots d'amour qui toquent dans la tombe.
Et même quand la glace vient couvrir les corps immobiles,
C'est dans la chair, les vers, et le renouveau qu'instinctivement,
Elle se meut comme un fleuve très tranquille
Qui traverse le néant.

L'Univers s'éveille et s'endort dans la paume de ses mains,
L'Univers s'attriste et s'égaye seulement dans ses reins. »
 
 
 
.Ainsi lui dis-je, tous nos gestes, toutes nos paroles, tous nos cris se confondent
En un espace infini où germent inutilement les fleurs les plus belles,
Où toutes les choses même les plus infimes sont fécondes,
Et poussent ensemble jusqu'à en crever le ciel.
Même moi je suis là, une terre en friche dans un bol bleu
Je hurle « ma Muse» des graines dans les yeux.
 
 
Et toi,
Lecteur apatride, en exil, sur l'heure, prend le vers pour ami
Avalons ce soir chaque table, chaque chaise, chaque mot
Pour qu'entre chaque mouchoir et qu'entre chaque sanglot
Qui s'envolent comme des colombes blanches dans la suie,
Il y ait les fils de nos voix.
Autour de nous, les obus et les comètes explosent tour à tour,
Les vagues se décharnent, la terre se brise comme de l'argile
Ton c½ur en a fini de battre, ton regard est figé entre tes cils
Mais je te serre contre moi, mon tragique et mon unique amour,
Puisque les ombres et les spectres remplissent l'univers,
Que l'obscurité s'étend comme un bouquet de notes sur le sol,
Je reste à sourire, en embrassant furieusement tes lèvres molles,
Pour qu'à nos dents, accouche cette prière.
 
 
–----

L'obus détruit le monde, l'écriture construit le ciel :
A la Violence qui saigne on engage : Et soi-même et le Beau,
A l'inaction, prête le travail, Au verbe, tremblent les échos
Grêles, balles et ferrailles ; ondes, bises et zonderziels.(1)


(1) sans âme, fantôme en néerlandais.

Version 2.0 L'écriture le poète et moi.
Tags : poésie, true detective
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#Posté le jeudi 25 septembre 2014 05:24


Ce blog, je le conçois un peu un journal intime pas si privé que ça, où se battent en duel trois lecteurs indifférents, qui viennent ici juste parce que je suis passée sur le leur, pour me dire à la fin d'un article qui n'a rien à voir, en version copié/collé, on gère la « com », un merci « trop beau ton blog ». ( ???) J'erre de ci de là via ce compte, et souvent je m'amuse beaucoup, ça me fait décrocher de la réalité. J'ai vu de ces trucs sur le net ! Autant ma démarche d'écrire ma petite vie, et mes petits poèmes à la con font bien comportement d'étudiant bourgeois,  ce qui n'est pas une victoire,  autant je suis tombée sur des petits bordels en photos, de petites putes pas encore majeures,  des clones, du « moi je » sans profondeur, sans volonté de creuser, de se distinguer, en somme beaucoup de médiocrité.  J'ai réellement halluciné, par rapport aux profils des moins de 18 ans. Sans rire, comment c'est arrivé, se sont-elles concertées ? « Hé les filles d'ici l'année prochaine, on se fait toute avec la mèche sur le côté, on porte des jeans slim/slip, on parle de notre dernier i-pod et on adule Lady Gaga, pour les plus hardies, on porte le mini short par-dessus le collant histoire de bien faire pouffe, et de se prendre pour des stars. »  Enfin ça , c'est du côté des pétasses, le premier genre de clone que j'appellerai ici Prototype Mini Pute.  Star d'ailleurs, je n'emploie vraiment pas ce mot au hasard, toutes veulent exister dans un rôle, aussi élaboré que pour une comédie sentimentale américaine, elles remplissent des fiches où s'alignent mille questions du genre « ton plat préféré », « as-tu déjà.. » et elles exposent la réponse, banalement, comme si s'exposer en produit était le comble du raffinement.  A savoir que dans leurs défauts, elles sont généralement « folles » lol « gourmande » et «  chieuse ». Je savais qu'ils n'auraient pas dû ouvrir les asiles, et créer ces foutus pépitos. Elles prennent des photos d'elles en bikini, (tout mini, tout rikiki bikini..) avec une Duke Face vulgaire,  affichent des photos de leurs mecs qu'elles embrassent, en commentant d'un «  je l'aime trop ça fait deux mois. Il est mon tout, mon essentiel, mon orchidée sauvage (où je sais quel essai d'originalité râté). Et rajoutent un JEUX THEME lol, histoire de bien montrer qu'elles s'y connaissent en orthographe (euh..) » D'ailleurs, en parlant d'essai râté, elles se donnent toujours de petits surnoms ridicules, et on entend presque leurs voix niaises et agaçantes les crier quand on les lit.  Elles foutent sur dix pages les photos de leurs ami(e)s (Ma chewie et Castor), parfois avec un minimum de goût, écrivent avec plein de couleurs et d'arabesques l'énumération laborieuse de tous leurs délires, en classe, aux chiottes, et aux soirées.  On est arrivé au comble de la personnalité sociale, obligée jusque dans sa créativité, dans son désir d'identification, de brosser le poil des autres, et se faire aimer par la flatterie.  Entre deux articles, elles incorporent un clip musical, souvent quelque chose de connu, de « in », que ses ami( e) commenteront plein de fois juste pour signifier qu'elles adorent aussi cette chanson. Oui oui en effet, la mode sur les blogs, c'est d'avoir une centaine de commentaires (ou plus) à chaque article, pour gueuler « hé mâtez moi je suis bonne et populaire ! », et donc quand les prototypes mini pute se parlent sur skyrock, faut toujours qu'elles morcellent leurs phrases de façon à rendre tout plein de commentaires. « What the fuck ? » Bon passons sur ces meufs, je sais pas pourquoi je perds mon temps à m'enrager sur elles, de toute façon je suis pathétique, je n'ai qu'un seul fan !

Mais cela est en train de changer mes chers car, j'ai démarré depuis quelques jours une campagne à la mode présidentielle pour récupérer des voix et des commentaires. Allez moi aussi je me fixe des objectifs ! L'Elysée, Matignon, Solférino...Mélinda LeMaître ! Je le sens bien, je l'sens bien, je l'sens bien ! Déjà, premier point, je critique ouvertement les autres blogs, en déclarant d'un ton pédant qu'ils ne servent à rien, qu'ils s'orientent vers des temples erreurs et de décadence, ne mettent en exergue que des pensées bling bling ou démago/l'instit, je n'hésite pas à me montrer pseudo franche pour cacher des putains d'insultes. Le sourire est primordial, je m'entraîne une heure par jour à l'art du smiley ; Le truc, si je peux me la jouer pro de la com', c'est d'aller sur tous les blogs que tu trouves, les apprécier, leur trouver toujours et coûte que coûte quelque chose, admirer la photo du chat, poser des question aux fabophiles, la carrière de Frédéric François ou même « Mais tu l'as acheté où cette robe ? » . Les meilleures prises se font chez les Prototype BoBo Pute, dont j'aimerais écrire quelques lignes car elles sont mon public, et par conséquent leur voue une « amitié vaniteuse. »
Mots clés : Fuck, Liberté, Utopie, Moi, Moi, Re-moi et mes copines
Je ne sais pas si vous les avez croisées ? Question rhétorique, elles sont partout, et je mettrais leur évolution démographique en rapport avec celle observée sur les crocodiles marins par les océanographes, dans les zones indo-chinoises. Le prototype Bobo Pute est assez facile à cerner, toi-même si tu ne te sens pas de projets dans la vie, je t'invite à les suivre, leur innocence bétasse et leur conviction d'être géniales semblent les rendre intrinsèquement heureuses. Déjà, observons que la mode est aux fleurs, au pastel, aux gifs animés de mots jeunes et engagés « Amour », « Idéalisme », « Utopie », « Merde ». Elles écrivent souvent avec une police qui fait manuscrite, parce que c'est joli. (Je ne suis pas Pierre Bourdieu les mecs, faut pas me demander non plus une analyse sociologique très poussée) Les illustrations, elles les tirent de Cosmo, Madame Figaro, ou de leur propre travail : Des champs de fleurs, elles les bras écartés vers le ciel dans ce même champs, des pépettes accablées de chagrin pleurant sur un banc, des visages tristes bouleversés de sentiments profonds, des neuneus qui se bécotent en slip culotte ou mini short ça revient au même, des soleils couchants, des adolescents s'embrassant devant ce même soleil, elles faisant les pitres dans des robes à fleurs style années 20/30 (faut rester dans le bon ton), elles sautant gaiment dans les vagues pendant leurs vacances à la Rochelle, elles et ses ami( e)s pendant des soirées, en mode on se déguise on est trop drôles, elles clichés photomaton, elles grimaces mignonnes, elles petites culottes je suis plus provoc que Gainsbourg, elles...Attention un crocodile marin ! ... Niveau bouille, elles ont souvent les joues maquillées comme un jour de carnaval ou d'Halloween, avec des petites moustaches rouges ou noires de chatons « trop kawai » , elles font les gros yeux, (genre je suis sexy femme/enfant) ont piqué pour certaines la duck face de Britney Spears, et vénèrent les boutiques de fringues « chics », « fashions », «inabordables pour un portefeuille lambda ». Y a toujours sur un article une photo ou illustration avec une bouteille de champagne, tu sais pas ce qu'elle fout là au début, t'es perplexe, tu penses à Noël, à la Saint Sylvestre, aux dates d'anniversaire, mais les publications ne collent pas nécessairement avec ces évènements : te reviens alors en mémoire la chanson « C'est pour la bourgeoisie qui boit du champagne » qui t'a cassé les burnes pendant tout un été. Bingo, tu réalises que ce morceau a dû être apprécié de cette partie-là de la population. .. C'est tendance ! Dans certains contextes, ce sont donc elles et la bouteille de champagne dont elles viennent d'asperger la foule d'amis, dont le message s'interprète ainsi : Je suis riche, je peux gâcher du champagne et me fendre la gueule avec mes potes. Quand il s'agit d'un montage, ou d'une photo piquée sur deviantart, ça signifie : J'ai pas les thunes pour le faire, mais mon rêve de petite fille, c'est de devenir une grosse riche prétentieuse pour faire pareil qu'elles. Petite aparté les demoiselles! Un "Le saviez-vous" version pamphlet ! Saviez vous que le keffieh que vous montrez partout, sous toutes les couleurs et toutes les coutures, est à la base un symbole politique et religieux autour duquel se sont noués des drames? déclaré de l'engagement? provoqué des morts? Non, je ne crois pas, fin de l'aparté.
Leurs cheveux sont si propres qu'ils semblent être avoir été vernis par un assistant technique de Bricomarché, elles aiment l'eye liner car Miley Circus « adore trop », mais la tendance 2011, c'est les dix mille couches papillon arc en ciel de fard à paupières, pour moi qui fait grosse pute, pour elles, Camilla Jordana. Comme le prototype mini pute, elles kiffent les mèches et les franges, mais attention, ça doit faire bourgeois bohème, pas populo, alors on se rajoute le petit bandeau tressé Rambonette qui pare le front 30 euros chez Zara, les boucles d'oreilles ethniques 40 euros Cache Cache, et on met bien en évidence son petit sac Dolce Gabanna, le petit détail qui attire exponentiellement la jalousie des autres, et leurs commentaires bienveillants. Elles n'hésitent pas à parler de leurs cours, ou ont eu généralement le bac, poursuivent des études ci et là, comme les miss France ça ne dépasse généralement pas la première année(elles ont tendance à le dire, tu comprends en plus d'être jolies, elles sont intelligentes ou du moins socio-culturellement au dessus de la moyenne) ce qui leur permet d'enrichir leurs légendes photos de phrases de plus de deux mots. Parfois elles n'en font pas l'effort, elles préfèrent piquer des citations à Marc Levy, Guillaume Musso, ou des bouts de dialogues de leurs films fétiches, genre Polly et Moi, Sex in the City, Les petits Mouchoirs, ou les films de Godard. Entre nous, elles ont une telle volonté que l'esthétique, le beau, le Bourgeois style les définisse, qu'on ne peut pas cracher sur la présentation, c'est toujours « so glam' », très mignon, y a rien qui dépasse.
Cette connaissance approfondie, savante de la langue française, elles s'en servent sinon, pour écrire de magnifiques et proprets textes en prose sur l'amour, la solitude, les promenades dans Paris, le shopping, en ponctuant le tout de longs et niais aphorismes sur la tolérance, du genre : me juge pas, fuck, je suis libre de faire ce que je veux na ! En outre, j'aimerais noter leur amour inconditionnel pour le franglish et les néologismes. Je ne sais pas, peut-être sont-elles munies d'un radar commun, il n'empêche qu'elles adorent récupérer les tournures de première page magazine, les concepts tendances, parfaitement snobs, tout en se fondant à la masse, en marquant « I love you mon coeur» comme un sixième lambda heureux de savoir dire je t'aime en anglais, ou bien en se confondant dans un mélodrame universel, misérable et pathétique. Car oui, le Prototype Bobo Pute est consciente grâce à Glee et Desperate Housewife, de comprendre que la richesse ne fait pas le bonheur, et que pour compenser le fait de pouvoir s'acheter des lunettes Rayban elles se doivent de penser un peu à l'horreur de la société. Alors elles foutent quelques citations de Gandhi, montrent à outrance que leur c½ur est aussi fragile que celui des autres, parlent parfois en une phrase type de l'Afrique ou des pauvres, tout ça écrit en Rose, avec des paillettes, pour pas miner le moral. Alors elles établissent des listes de choses à faire, entre égoïsme et réputation : écrire plus souvent, se faire des amis, acheter le dernier album de Saez, voir des films, profiter de la vie. Au final, tout ça, tous ces textes, ces fioritures, ces photos dans la nature, ou en société ne sont que des miroirs illusoires qui les reflètent comme des personnes sensibles, amicales, créatives, et artistiques : cependant, dans le fond, ce sont de mini poupées parfaites à l'image pour un grossier bout de plastique derrière l'écran.


(haha.)
 



Bon sinon, j'ai remarqué un autre type de secte, où je vais englober largement, tous les blogs d'écriture, de citations, de fiction, et de critiques de livre. Je nommerai ce Prototype Mini Marc Levy. J'en fais plus ou moins partie, à ceux qui pourraient être vexés par mes propos, entendez le bien, je souffre aussi.  Alors là pour reprendre, on arrive au paroxysme des prétentions pitoyables, du roman de gare élu, et  des «  plagiats » quand même mauvais à lire. J'ai essayé réellement, de lire tous les articles des blogs que j'ai visité, mais sincèrement, au bout du dixième blog où tu entends le même genre d'idées, dits plus ou moins de la même façon, t'as l'impression de te cogner la tête contre une porte fenêtre et de recommencer plus fort, histoire de voir si ça fait toujours aussi mal. Pourquoi vous parlez tous de vampires, de Japon et d'émos, collégiennes et de meurtre/suicide/dépression/je me pends.com .  Faisons un petit topo superficiel des différents courants artistiques du net skyrock, histoire que vous compreniez combien tout ceci est affligeant, plutôt que de me perdre dans un pamphlet médiocre.
 
I/ Les romans sur les vampires. (mots clés : fantastique, Amour, peau qui brille)
Inutile de vous parler de Twillight, je crois qu'on en a tous failli avoir une crise d'apoplexie à cause du cri strident des pucelles (j'emploie un mot peu courant pour faire genre je suis cultivée) devant les photos de Pattinson .(dîtes le avec l'accent français, et osez me dire que ce n'est pas mignon) Nous pouvions penser (je l'avais espéré) qu'elles iraient toutes se faire piétiner devant l'entrée des cinémas, mais non, les fans de Twillight ont survécu, et comme les virus se sont endurcies, résistent à la molécule du sens critique et ne vivent à présent que pour coloniser l'ensemble des sphères littéraires virtuelles. Bella/Barbara/Médor est jeune et jolie, mais elle a un côté très sombre en elle, les garçons de son âge ne lui plaisent pas, elle est perdue dans son c½ur et dans sa vie. Attendez je vais chercher un mouchoir, la compassion me bouleverse.  Elle sent la rose des matins d'été, est considérée comme plus jolie que les autres nanas,  parce qu'elle est plus qu'un physique, cette nana elle se prend pas la tête, elle est du genre « jean taille 36, promotion 30% taille basse » et petit top sans prétention mais de bon goût. D'ailleurs ses « ami( e ) s » toujours peu nombreux, parce qu'il faut déjà pas trop de personnages, et qu'ensuite madame ne s'entoure que du « top » lui répètent sans arrêt combien elle est formidable. Eux en général, ce sont des bizus ou des rockeurs incompris, piercing au téton, lecture de grimoires magiques le soir. Des personnages secondaires, que l'écrivain type de blog, un brin paresseux va finalement peu exploiter, approfondir : en gros, les amis sont toujours de bons clichés sur pattes, même ce récurrent ami garçon, romantique et concon, brave par bêtise, amoureux de l'héroïne sans oser lui dire. Ensuite, l'élément perturbateur, c'est régulièrement une « rencontre » avec « the mec ».(  L'expression the mec, me vient d'une envie de foutage de gueule,de tous ces auteurs amateurs de franglish dans leurs textes . Sérieux « i love you trop », c'est pas adorable, ça fait pitié).  The mec, il est mystérieux, taciturne, il semble cacher de douloureux souvenirs, (pas le genre Dédé 40 ans chez l'assistance sociale parlant de son chômage, non, le genre je suis trop parfait, ce monde pourtant m'abime)  et sa personnalité dark  fait écho  à la personnalité profonde de l'héroïne, qui se sent d'un coup comme en présence de son âme s½ur.  En gros tu mets un mec sous opium, un autre sous cannabis, ça va les faire rire d'être défoncés, et vont se croire les meilleurs amis du monde.  Enfin bref, je dois être une vieille conne qui ne comprend plus rien à la chimie des corps. Ensuite, la nana découvre que ce mec a des problèmes,  de fait c'est un vampire ou un loup garou ou un troll on s'en fou, et il est poursuivi soit par une secte vampire, soit par son pire ennemi, soit par les hommes, elle décide de l'aider.  Continuellement dans le texte, d'intenses et pures réflexions donnent du relief à l'histoire du genre : C'est un vampire mais c'est horrible ! Mais non je l'aime, suis-je normale ? – J'aime un vampire mais y a aussi un loup garou qui me branche depuis quelques temps. Lequel choisir ? -  Suis-je un ange ou un démon ? .  Seigneur Dieu.
Enfin, ces blogs sont organisés par chapitres, assez bien ordonnés d'ailleurs, dans un décor vite fait gothique, où ils s'apprécient tous mutuellement, (contrairement au Prototype mini pute d'ailleurs qui vit pour  la compétitivité) afin de former une communauté qui se rejoint dans des groupes, un mouvement. On les voit se piquer des images, et les mêmes polices  d'écriture.
 
II/ Les blogs j'adore le Japon  et je suis un émo. (mots clés: Japon, Tokyo, Fiction)

Pour commencer, il faut savoir que les blogs d'écriture inspirés par le Japon se font appeler Fictions, mais dans cette catégorie, on retrouve aussi des fictions qui s'inspirent de séries, de textes antérieurs, ou simplement de sujets « plus ou moins personnels ». Je n'ai envie de parler que des fictions japonaises, de leurs créateurs (généralement créatrices) qui m'exaspèrent davantage puis après nous passerons à leurs potes les émos. Dans cette première partie, je n'englobe pas les fans de mangas, qui dessinent ou partagent leurs goûts, - à la limite, à regret, je dois avouer qu'il en faut pour tous les goûts-, non, pour moi le sujet cerné est ce type de blogs illustrés d'images manga, de leurs créatrices habillées en putes colorées et où se trouvent des histoires d'amour gnangnan transposées dans un univers pseudo Japonais.
Visuellement ce qui frappe, ce sont les petits détails artistiques bonus :
- Le profil ? Mille photos sous tous les angles de la ou des créatrices en tenue sexy pseudo originales inspirées des mangas. En somme, on porte un déguisement d'infirmière acheté sur ebay dans la rubrique sexshop à 80 euros, une tenue de geisha mini mini, une fleur dans les cheveux, voire on se fout à poil avec une mine orgasmique mais avec un flou mystérieux auxquels sont accompagnés des commentaires masculins plein de bave et d'obséquiosité.
-Un pseudo japonais "Sakura, Sasaki, Putaki" en caractères japonais, issu d'une longue année d'étude en japonais non validée généralement, qui tient plus d'une traduction google que du travail d'un philologue en herbe.
- Le blog ? des « gifs animés » de chats ou de petites japonaises souriantes. ( C'est pas cher, c'est petit, ça clignote partout )
- Une police d'écriture colorée, qui pique les yeux, qui broie le cerveau : attention c'est une astuce ! De cette manière, le lecteur lambda ne lira pas les articles et ne se rendra pas compte de la connerie qui y est écrite, il se focalisera ainsi sur les photos suggestives qui le rendront fan du blog. Il écrira des commentaires neuneus du type: ouaiis vas y je comprends trop ta souffrance, moi aussi j'adore le Japon, le sexe et les anti dépresseurs. A savoir, ces commentaires les filles ne sont pas sincères, je vous rappelle que leur intérêt est de vous baiser.
- Mais il y aura aussi des duck face avec des oreilles de chat à 20 euros car ça fait moins conformiste.
- Des photos promotionelles des boysband japonais où l'on voit Toto San torse nu et son pote androgyne dans une position suggestive, parce que l'homosexualité tu vois, c'est trop "in".
-Enfin, d'autres photos des intéressées sous d'autres angles, accompagnant des bribes d'histoires fictionnelles, des citations (décousues et généralement issues de textes en anglais...va savoir pourquoi, la french touch fait ringarde au pays des Samourais ) ou encore des récits absolument bouleversants de leurs états d'âme. Moi, j'ai pris la peine de les lire, copiant/collant ces textes sur mon propre logiciel (triste et conformiste) et je vous l'assure, ça faut le déplacement !
Bref, passons, je suis peut être incapable de comprendre l'élégance ultime au pays de Totoro. Je l'avoue, je n'ai pas lu plus de deux fictions japonaises, mais je crois qu'une seule m'aurait amplement suffit. Vous pouvez me dire à présent que mon avis ne peut pas être très éclairé vu ce manque d'expérience mais tant pis, j'ai envi d'être rageuse ce soir.
Totokiri, est une jeune fille qui aime lire et passer son temps à rêver dans les nuages, elle a de la poésie en elle Totokiri, et aussi, y a ce gars dans sa classe qui semble partager le même univers. Il regarde toujours par la fenêtre quand ils sont en cours. « Chouette s'écrit Totokiri en plissant grave les yeux et souriant à outrance, -je vais discuter avec lui et nous nous aimerons tendrement ! » Totokiri et « ce gars » commencent à discuter, « chouette-gueule Totokiri, nous aimons les mêmes livres, la même musique, et c'est un garçon sensible, que nous sommes heureux ! ». Après plusieurs scènes de cul sans tabous, quelques scènes pseudo poétiques où tu vois les personnages voler dans les airs avec des fleurs et des poneys, il y a.... J'aimerais dire qu'il y a un « après », mais non, l'ensemble de ces histoires d'amour se résume à ça. Je veux dire c'est bien simple, y a au moins cinq chapitres qui retranscrivent les discussions ennuyeuses et tendres des deux lolos, devant des couchers de soleil. « Moi aussi je kiffe trop les étoiles, putain on a tellement de points communs ! »
Une fois la lecture achevée, complètement assommé, on se rend sur les pages de profils, et on trouve -ENCORE- des photos de nénettes aux cheveux colorés ou noir asiatique, habillées en princesse corset mini jupe, frange droite, qui se prennent pour Sailor Moon. Elles aiment le rock japonais, adorent les mangas, et rêveraient d'aller au Japon. Y a parfois des photos de la Japon Expo et des photos de Final Fantasy VIII. Les mecs eux, ils ont du gel dans les cheveux, ils s'habillent en chemise slim veste, et se disent romantiques.
Les fans du Japon sont amis avec les émos, qui aiment bien leur style, et partagent le même goût du Japon. Les émos, ils écrivent en version « street », beaucoup de simplicité mais du style, ils font blasés, s'habillent dans un mix David Bowie Tokyo Hotel. Ils portent des regards indifférents sur la société, se disent apolitiques (ils écoutent du punk !)et leurs blogs sont fondés sur l'élection de leur propre moi, purulent d'égocentrisme. En gros, « moi aussi j'ai des problèmes tu peux pas comprendre ! Je baise je bois je fume pour oublier, je suis un peu un poète maudit –même si j'ai un toit au dessus de la tête, une connexion internet, le temps d'écrire des conneries ».




III/. Les blogs de dépressifs. (mots clés: désespoir, dark, tristesse, noir(e) )
Je sais pas pourquoi mais soit la poésie rend dépressif soit le poète est dépressif par nature, parce que tous les blogs du Prototype J'vais me pendre contiennent à un moment ou à un autre, un poème sur la mort, la rupture ou Dieu. Généralement j'ose le dire, ça ne vole pas haut. Par exemple, au sujet de la mort y aurait beaucoup à dire, à questionner, mais dans les poèmes, ça reste descriptif, mythologique j'ai envi de dire, car y a une volonté de pas sortir des symboles éculés. Des fantômes, des pendus, des tourments, des envies de suicide, des tombes, des églises...blabla ou encore pour l'amour, de l'absolu, de la redite, de la fausse sensiblerie. On sent que ce n'est pas d'expérience, ce n'est pas sincère, c'est écrire pour écrire, parce que les autres écrivent.   Y a des tombes à gauche, des douleurs à droite, vers le centre on trouve des espérances déçues, de la solitude dans un tout constellé de clichés, de schémas simplistes, et d'imbécile individualisme.  Y a beaucoup de photos piquées sur Deviantart, où on voit des nanas avec des ombrelles, habillées en noir, dans des cimetières, avec des cutters ensanglantés, ou dans une nuit ténébreuse. Beaucoup d'images de pendus, de prostituées grind, d'arbres squelettiques. Y a des articles sur les groupes qu'ils adorent, ils recherchent toujours le groupe le plus underground possible pour ceux qui font de la musique, et les plus connues pour ceux qui manquent d'amis. Leurs amis « photographes » les prennent en photo aussi, presque du même au même avec les photos prises sur d'autres sites , mêmes mimiques d'expression dramatique ou aliénée, même teint pâle, même « gothisme ».
 
 
Je réalise qu'il y aurait tant d'autres types de blogs à critiquer, à résumer  tellement les gens aujourd'hui sont facilement catégorisables. Prenez pas ça pour de la pédanterie, mais entre nous, ne faudrait-il pas se remettre en question ? Si quelqu'un prend la peine de me lire, et qu'il est un minimum polémiqueur, il pourra très facilement me renvoyer certains arguments à la gueule, et pour qu'il ne s'énerve pas en vain, j'avoue à l'avance qu'il aurait en plusieurs sens, raison.  Je m'en fou, mon blog n'existe que pour dire vraiment ce que je pense, je ne peux pas recevoir de vrais cailloux. Quelle lâcheté ! Bah, qu'importe, je n'ai pas d'autres prétentions à ce sujet, les paillettes c'est pour les mômes, et les projecteurs pour les comédiens. 
 




Tags : blogs, critique, vampire, émo, gothique, dépressif, poésie, prétention, société, Conceptions et visions personnelles, Second Degrès, medium_halsmandali, La vache qui rit, Dali, Salvador Dali
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#Posté le jeudi 03 novembre 2011 17:18

Modifié le samedi 04 mai 2013 08:58

C'est le corridor, au portail tout ouvert,
Dont les murs marbrés sont étouffés de tentures
Au dessous de l'ombre, cet effroyable cancer
Qui brunit l'argent des gigantesques armures.

Il y a cent chandelles qui pleurent au plafond,
Brûlée la cire pleure aussi sur le bois des tables
Comme ces clepsydres noyés dans leur sable
Encerclés de dix huit soldats, dix huit soldats de plomb.

C'est le corridor, où les colonnes sont épaisses
D'ivoires comme à la gueule d'une louve
Où les ombres meuvent et paraissent
D'écailles et d'argents sur l'eau des douves.


Un vieillard siège et radote sa vieille histoire,
Il est seul à sa table. Et ses doigts sont si blancs! 
Les spectres de ce sinueux couloir
L'auraient-ils bien vidé de tout son sang?

" Les rêves ont libéré les grands démons
Et c'est sur un tas de cendres que l'Homme
De cette langue a léché le métal puis l'opium
Puis sombre pas à pas sous les lames de fond." 

C'est le corridor qui se ferme en lui-même, 
A la symphonie qui tombe sous les Tours. 
Sur un vieillard et de morts soldats blêmes
Tandis que pleuvent, pleuvent les rochers lourds.



Tags : poème, poésie, se fermer sur soi-même après un évènement douloureux, dont il ne reste que des cendres, la naiveté, les espoirs, écrit à 18ans
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#Posté le vendredi 22 mars 2013 12:31

 
Si nous bouchions nos oreilles avec des serpents,
Belle dame, dîtes, que me diriez-vous?
Que vos yeux me parlent ! Qu'ils m'adressent en mourant
De tristes cils pâles qui se donnent à vos joues.
Mais l'oreille et l'oeil n'aiment plus.
Je n'entends rien, le mien s'est tu.
Las, vos doigts ont bien tenté d'attraper mon ombre
Mais je gravissais votre chagrin et partais
Au silence surpuissant qui tout encombrait
Les battements du coeur souffraient dans la pénombre.
Ne fuyez pas la main car je vous dis adieu;
Vous êtes à cette main la paume que je laisse
Vous qui tant avez de charme et de ma jeunesse
Je ne dormirai bientôt plus que dans vos yeux.
Coeur vaincu ne peut vaincre la même bataille !
Suppliez-vous les vents de ne rien emporter ?
A la mer d'être sans le bleu ou la grisaille?
Moins peut être au silence d'encor vous aimer.
Inutiles nos paroles, chants que l'on souffle
Tout en pleurs, les mots vont au chagrin qui s'étouffe;
Un dernier baiser ? Non. Un premier regard fuyant !
Je pars, vous dis-je! ôtez-moi donc ces serpents !

Tags : belle dame, rupture, poésie
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#Posté le dimanche 10 mars 2013 14:46

Modifié le mardi 12 mars 2013 13:52

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