A quelle pluie ? A quelle goutte sur la feuille ? A quel dard du soleil ...
Se sont mêlés ses yeux fauves pour voir que sur le sol,
Une fleur seulement sur mille naîtra, un pas peut être sur des milliards ira sur l'autre route?
Et qu'une vie à peine meurt comme un instant.
Qu'en était-il de son ombre et de sa main noire qui arquait ses espoirs vers l'Horizon?
Avant il n'y avait ici que le désert et la brume, la perpétuelle errance et l'insondable supplice
Qu'attend l'homme qui ne sait pas, ne connait pas, sinon survivre?
Se sont mêlés ses yeux fauves pour voir que sur le sol,
Une fleur seulement sur mille naîtra, un pas peut être sur des milliards ira sur l'autre route?
Et qu'une vie à peine meurt comme un instant.
Qu'en était-il de son ombre et de sa main noire qui arquait ses espoirs vers l'Horizon?
Avant il n'y avait ici que le désert et la brume, la perpétuelle errance et l'insondable supplice
Qu'attend l'homme qui ne sait pas, ne connait pas, sinon survivre?
Mais il fallût que le rêve pointa telle l'aiguille, pareil à l'étoile qui chute
Pour que l'Homme porte le monde comme un panier d'oranges toujours trop lourd pour lui.
Car, toujours poussé par la cabale, toujours plus pressé de fuir,
c'est avec les mains broyant son visage qu'il parvint à genoux.
Heureux sont les aveugles d'avoir ainsi arraché leurs yeux, d'avoir laissé à la mer du coeur
le soin de tout éponger, et d'au soir jeter son écume dans une bouillonnante lubricité.
Courez, éparpillez, déchirez en lambeaux, vos ombres comme des lucioles !
Pour que l'Homme porte le monde comme un panier d'oranges toujours trop lourd pour lui.
Car, toujours poussé par la cabale, toujours plus pressé de fuir,
c'est avec les mains broyant son visage qu'il parvint à genoux.
Heureux sont les aveugles d'avoir ainsi arraché leurs yeux, d'avoir laissé à la mer du coeur
le soin de tout éponger, et d'au soir jeter son écume dans une bouillonnante lubricité.
Courez, éparpillez, déchirez en lambeaux, vos ombres comme des lucioles !
A l'orée de cette mâchoire géante qui tant à tant dévore,
Les silhouettes dansent comme crépitent et flambent les bûchers.
Faut-il que nos mains toujours se creusent pour rattraper la mer ?
A quel point doit-on hurler pour percer les auvents....
Pour redonner aux yeux de l'Homme un pont vers la Lumière?
Les silhouettes dansent comme crépitent et flambent les bûchers.
Faut-il que nos mains toujours se creusent pour rattraper la mer ?
A quel point doit-on hurler pour percer les auvents....
Pour redonner aux yeux de l'Homme un pont vers la Lumière?