
A la lueur extrême des jonquilles fanées
Et dresserait bien haut le diaphane étendard
Qui couvre à peine nos chairs dénudées.
Mes seins sont ce jardin, où lentement promènent
Les rayons bleus de tes regards, et je t'aime
Ton petit souffle agité, ce petit coeur de Phalène
Onde mon visage mon Lou comme un jour de Baptême.
C'est toute ta bouche et toutes tes dents pour ronces
Qui ont mordu le cosmos de mes joues arrachées
Dans quelque baiser, où la tresse de Raiponce,
Etrangle nos mots dans un cri dérobé.
Nous dévorerons les lustres ainsi que les cierges
Ces soleils d'Automne qui se meurent aux lacs
Nous roulerons nos langues dans la neige vierge
Et tu noieras ma bouche d'un délirant ressac.
Le talon de ma chaussure s'est pris dans les cordes
De ta voix carnassière qui s'éprend de mes pieds
Embrasse-moi les chevilles, mon Lou avec ta horde
D'animaux baisers.
Hurle-moi l'extase, par l'ovale d'un profond trépas
Bouscule moi, que je m'esquisse en arc et me penche
Porte mes doigts aux saillants os de ta hanche.
Que je te désire davantage, mon Lou: Montre-moi !

melindalemaitre, Posté le jeudi 21 juin 2012 06:16
KulToDarkness a écrit : " "
J'avoue que...ouais non, n'imagine pas, moi même ça m'était sorti comme ça, et c'est après que je l'ai casé dans le poème lui trouvant un sens prosaique mais de circonstance