Dans la sève des cailloux, du noir des métros
D'un kiosque à l'autre, le froissement des papiers
Sous l'arche d'un vieux mur empestant la chaux
La Hongrie est un froissement de journal écrasé.
Budapest, ou des rues dévoilées par l'ombre ;
Des toits de tuiles bleues ou vertes, parfois brisées
Qui se mêlent à la teinte fauve et sombre
Du Danube aux vieilles péniches arrimées.
Des hommes barbus, vêtus de cuir et de jean
Portent à leurs bras des sacs en plastique
Leurs femmes, de longues nattes qui dessinent
De larges cercles élastiques.
D'un kiosque à l'autre, le froissement des papiers
Sous l'arche d'un vieux mur empestant la chaux
La Hongrie est un froissement de journal écrasé.
Budapest, ou des rues dévoilées par l'ombre ;
Des toits de tuiles bleues ou vertes, parfois brisées
Qui se mêlent à la teinte fauve et sombre
Du Danube aux vieilles péniches arrimées.
Des hommes barbus, vêtus de cuir et de jean
Portent à leurs bras des sacs en plastique
Leurs femmes, de longues nattes qui dessinent
De larges cercles élastiques.

uggy-les-bons-tuyaux-59, Posté le dimanche 07 octobre 2012 09:45
tres beau récit, on imagine rapidement la scene, merci pour cet hommage