
Clocher trempé d'iode et de neige,
Au cimetière marbré ruisselant d'azur
Dont le dôme cornu, cet indomptable siège
Brille des tuiles noires d'étincelantes armures
La statue de l'ange blanc a ce visage des soleils roux,
Qui s'étiolent aux automnes des Carpathes
Dont le poing brandit, loge l'artéfact
D'une épée sifflante à la peau lisse du cou.
Un vieil homme est assis sur un banc moussu,
Sa barbe grise borde sa peau brune ;
La bière l'empeste dans tous ses tissus
Son ventre se profile comme une énorme lune.
Et la place se dénude sous des arbres fruitiers,
Flambante de longues plumes d'oiseaux éparses
Aux chants ravis des cieux jaunes en été
Torpilles à bec jonglant dans la farce
Les forêts des Ardennes aux tambours de sabots,
De grands cerfs boisés fracassants à l'attaque,
Et s' entend les essaims grouillants aux tonneaux
D'insectes fébriles voletant dans un sac.
Puis, les enfants s'égrainent, et leurs visages d'osier
Tendent un dernier ½il charmant vers le soleil,
Qui dans les moires déjà surit les rocs effilés
Où s'accrochent cerf-volant et vol d'abeille .
melindalemaitre, Posté le dimanche 08 avril 2012 09:13
This-IsMy-Beginning a écrit : " "
c'est moi qui ai écrit ça mec! j'étais à côté de la hollande mais non...je crois que je suis un champi à la limite.