Toucher la cerise, mourir pour un Rouge
Assommés par l'extase vibrante des oiseaux
Contempler comment ses paupières bougent,
A la paresse vermeille et ronde d'un caillot.
Jardins de poudres, paillettes livrées aux herbes folles
D'où jaillissent les vers par-dessous la pomme
Aux branches du verger, chante le rossignol
Chant qui ride et les feuilles et le vieil homme.
Qui médite les lèvres scellées, les mains jointes,
A ses genoux, couché le livre de des Esseintes.
Femmes gracieuses à l'encre de jasmin,
Aux bols blanchis par le riz, qui sonnent parfois
Sur le sol vibrant aux jattes de bois ;
Et laisse à la terre un parfum.
Oublie cela, tais la vague de tes lèvres blanches,
Au-dessus desquelles les écumes s'épanchent
A l'iode des salaisons.
Plonges, tête brisée au bassin des tambours,
Tout contre le film visqueux et lourd,
De l'horizon.
Tu verras le ciel, traversé de comètes,
La guerre des roses ou des cerisiers mauves
.Dans les allées brunes du jardin ;
Assommés par l'extase vibrante des oiseaux
Contempler comment ses paupières bougent,
A la paresse vermeille et ronde d'un caillot.
Jardins de poudres, paillettes livrées aux herbes folles
D'où jaillissent les vers par-dessous la pomme
Aux branches du verger, chante le rossignol
Chant qui ride et les feuilles et le vieil homme.
Qui médite les lèvres scellées, les mains jointes,
A ses genoux, couché le livre de des Esseintes.
Femmes gracieuses à l'encre de jasmin,
Aux bols blanchis par le riz, qui sonnent parfois
Sur le sol vibrant aux jattes de bois ;
Et laisse à la terre un parfum.
Oublie cela, tais la vague de tes lèvres blanches,
Au-dessus desquelles les écumes s'épanchent
A l'iode des salaisons.
Plonges, tête brisée au bassin des tambours,
Tout contre le film visqueux et lourd,
De l'horizon.
Tu verras le ciel, traversé de comètes,
La guerre des roses ou des cerisiers mauves
.Dans les allées brunes du jardin ;
