Je deviens folle, tout me dégoute, m'étreins : c'est répugnant !
Le sang colmate les fissures riantes, des bouchées amères
Le don des Dieux s'esquisse en un rouge à lèvres mortuaire,
Au visage, d'une ombre morte, sur le tapis blanc.
Mes doigts se mettent à trembler,j'entends, il y 'a des échos
Les gens ont les mains collées aux vitres de mes fenêtres,
Le monde entier m'épie, la fureur attise mes flambeaux
Sa dépouille garde la gueule encore ouverte.
Inspecteur à loupe opaque de ne jamais pouvoir connaître,
Ces traces au fusain carbonisé, des braises psychiatriques
Que j'ai laissé fleurir en indices au prisme de mes lettres
J'entends déjà vos préludes caustiques.
Les gens sont toujours dehors, ils piétinent, étranges,
Les herbes coupées à ras, de la pelouse que je choyais
Les insectes sortent de la fourmilière, et les mange,
Je leur cède ce que j'ai de meurtrier.
Les cieux tournent noirs, c'est comme un tableau
Dont mes mains cadrent l'opulente splendeur.
Au loin l'hiver, le givre blanc sur les bateaux,
La mer en bourrasques, quelques gouttes de sueur.
Ne répondez pas à ce qui manque de raison, mon oeil!
La logique est un serpent: je glisse sur sa peau
Puis elle, cette robe rouge au squelette me fait deuil,
Il me faudra enterrer, et sa coquetterie, et ses os.
Le sang colmate les fissures riantes, des bouchées amères
Le don des Dieux s'esquisse en un rouge à lèvres mortuaire,
Au visage, d'une ombre morte, sur le tapis blanc.
Mes doigts se mettent à trembler,j'entends, il y 'a des échos
Les gens ont les mains collées aux vitres de mes fenêtres,
Le monde entier m'épie, la fureur attise mes flambeaux
Sa dépouille garde la gueule encore ouverte.
Inspecteur à loupe opaque de ne jamais pouvoir connaître,
Ces traces au fusain carbonisé, des braises psychiatriques
Que j'ai laissé fleurir en indices au prisme de mes lettres
J'entends déjà vos préludes caustiques.
Les gens sont toujours dehors, ils piétinent, étranges,
Les herbes coupées à ras, de la pelouse que je choyais
Les insectes sortent de la fourmilière, et les mange,
Je leur cède ce que j'ai de meurtrier.
Les cieux tournent noirs, c'est comme un tableau
Dont mes mains cadrent l'opulente splendeur.
Au loin l'hiver, le givre blanc sur les bateaux,
La mer en bourrasques, quelques gouttes de sueur.
Ne répondez pas à ce qui manque de raison, mon oeil!
La logique est un serpent: je glisse sur sa peau
Puis elle, cette robe rouge au squelette me fait deuil,
Il me faudra enterrer, et sa coquetterie, et ses os.

Mieux comprendre la poésie hermétique.
medcinmen, Posté le lundi 14 novembre 2011 22:05
A bon y fai d cauchemar un tueur ? Sinon c agréable a lire et bien qu`un peu sombre ont peux mem en sourir Djam