Les femmes sont là, avec des bassines de lessives,
Dans leurs bras; Elles suintent l'huile des machines
De quelques draps blancs, brodés en robes lascives,
Elles errent le teint pâle en sifflant des odes marines.
Leurs yeux sont bleus comme des barques à poissons :
Où pétille comme des écailles au soleil leur abandon.
Leurs mains s'étiolent au mouchoir triste de l'adieu,
Vers ces marins criards, loin, voguant sur les flots bleus.
Leurs lèvres rouges ont le goût des algues vertes,
Lentement elles s'ouvrent à la brise des tempêtes,
Dans le choeur suave de leurs chansons marines,
S'essoufflent des coeurs, dans le fond d'une bassine.
Dans leurs bras; Elles suintent l'huile des machines
De quelques draps blancs, brodés en robes lascives,
Elles errent le teint pâle en sifflant des odes marines.
Leurs yeux sont bleus comme des barques à poissons :
Où pétille comme des écailles au soleil leur abandon.
Leurs mains s'étiolent au mouchoir triste de l'adieu,
Vers ces marins criards, loin, voguant sur les flots bleus.
Leurs lèvres rouges ont le goût des algues vertes,
Lentement elles s'ouvrent à la brise des tempêtes,
Dans le choeur suave de leurs chansons marines,
S'essoufflent des coeurs, dans le fond d'une bassine.
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