Fany, l'armure cinabarine de ta bouche guerrière
Est à deux mots de la mienne, et je t'embrasserais
Si je pouvais vaincre cette Pudeur meurtrière
A qui j' arracherais son glaive et ce baiser.
Ah tes yeux, qui sème au vent tant de regards
Glauques comme la mer, un hiver sans orages
Où naissent des éclipses écarlates certains soirs
Quand j'amuse ma main tout contre ton visage;
Fany, ou des joues zinzolines en pêches écrasées
Que l'on goûte aux matins d'automne, au soleil
Deux lacs duveteux, où se reflètent le roux des forêts
Comme d'encre épaisse peinte à des joues vermeilles.
Oui. Ce sont peut être ses joues, qui ont quelque chose de clair
Et de rose, dans le fugace des ombres déployées
Quelqu'un de pastel, toute de pistache et de lumière
Que les arbres d'aout aussi aiment à regarder.
Est à deux mots de la mienne, et je t'embrasserais
Si je pouvais vaincre cette Pudeur meurtrière
A qui j' arracherais son glaive et ce baiser.
Ah tes yeux, qui sème au vent tant de regards
Glauques comme la mer, un hiver sans orages
Où naissent des éclipses écarlates certains soirs
Quand j'amuse ma main tout contre ton visage;
Fany, ou des joues zinzolines en pêches écrasées
Que l'on goûte aux matins d'automne, au soleil
Deux lacs duveteux, où se reflètent le roux des forêts
Comme d'encre épaisse peinte à des joues vermeilles.
Oui. Ce sont peut être ses joues, qui ont quelque chose de clair
Et de rose, dans le fugace des ombres déployées
Quelqu'un de pastel, toute de pistache et de lumière
Que les arbres d'aout aussi aiment à regarder.

xImag-ination, Posté le mercredi 16 novembre 2011 14:16
Ton commentaire me fait très plaisir.