Je pense l'innocence, je pense la sensualité. Je ne peux m'empêcher de trouver beau, le corps de cette femme nue. Les courbes de l'horizon, ont quelque chose de ses épaules, le monde est rond, c'est entendu. Ses lèvres semblent avoir quelque chose à dire, mais c'est le silence entier de sa beauté qui délivre le message ; l'art a bien le pouvoir de troubler.

Sa chevelure est la crinière d'un monstre qui mord sans cruauté,
L'ombre d'une statue d'or, trônant géante sur la méditerranée
Le voile en deuil d'une femme veuve, au chevet du mort, agenouillée
Une nuit dans le cosmos, loin des fausses lumières et des fausses clartés.
Ses yeux ont assez d'immensité pour y faire voler tous les oiseaux
Et y laisser souffler l'alizée qui gonflerait les bateaux
Ses yeux pour épouvantable tempête, fait éclater les radeaux
Et a laissé tant de naufragés hébétés, mourir dans les flots.
PARADOXALIZ, Posté le lundi 21 novembre 2011 12:17
C'est très bien écrit