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LafilledejaneEyre

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Création : 11/10/2011 à 15:12 Mise à jour : 03/08/2015 à 06:21

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L'écriture, un lecteur et moi.





.....souviens-toi que la poésie est une errance, toujours plus longue, parfois lointaine
qui ne laisse à l'homme que sa canne et ses pieds pour soutenir son haleine
ou un zoo où les pierres pleurent, les singes hurlent en rognant des conques
pendant qu'aux allées, les passants parfois par dizaine ou quelconques
s'exclament : quelle drôle d'Histoire !

... ... .. ...
Nous allâmes , Begum Et Toi, Cent Mille Ans Vers l'Incönnu
Pour Arriver Au Pàlais Du Sultan Bâlal Assim Waldaba Le Sécond
Où Gisàient Zinzolines Les Dèrnières Ruines Des Temples Brétons
Et le Corps D'Achille Complètement Nu

*
De Fécondes Fontaines jaillissaient de toutes parts, pleines de sang,
Et le sang buvait le soleil, veines de lumières, sèmes de diamants.
De beaux abricotiers penchés à l'est cafraient la poussière
Aux abomas des Douves, les homards étaient tous gris
A l'ouest, une hamada de salicornes sous un Schamaïm clair
Parfumait la Terre d'un chant de Houri.
**
Sur les gigantesques remparts, tatas de nards, où la glycine est gangrène,
Qui mange des pierres et mange des tôles,
Des lierres, des orties, de hautes pierres qu'ondule l'onde du larsen
Et l'ombre des chats, des gros chats qui miaulent.
***
La porte était massive métallique, plus imposante qu'à Jéricho
Sous nos pas, les édifices hurlaient mille échos.
Des bourrasques de vents emportaient nos cheveux,
Sur nos visages blêmes ils perçaient nos yeux.
Topaze était la barbacane, camphre la voûte ;
Cent caravanes de la Kedem y passaient au mois d'Aout.

****


C'était un Palais Magnifique, mon ange, pailleté comme une diaspora.
La Poésie.

Sur notre route s'étaient dressés de grands arbres secs
Des fruitiers de Provence, des cèdres de Baalbeck
Leurs troncs d'asphalte emportaient nos ombres,
Tandis que le couchant tombait sous la pénombre.
Au loin, dansent cinq lunes dans l'espace,
L'horizon était d'eau, de ruisseaux, d'océans, sur leurs surfaces,
S'étaient gouachée la sinistre pâleur de ces astres,
Comme un suave linceul blanc.

Le monde parut gargantuesque à cette brume d'or,
Comme le génie se terre quand la paume dort
Comme les paillettes que la pluie aurait dissoutes.
Par centaines, les pavots drapèrent les bordures de notre route,
Et lorsque nous courrions, parfois, nos regards exaltés
Prenaient toutes ces fleurs pour des veines prêtes à éclater.
Les yeux portés vers les hauteurs nous laissaient contempler
Les nuées d'oies sauvages pénétrer les nuages,
Et se laisser dévorer,
Ainsi, sont les éclairs qui s'accouplent aux orages.



Au creux de cette vie, cet incessant et merveilleux voyage, nos yeux exultés
Comme deux poignées d'arc en ciel greffées au visage de la peur
Se tournèrent vers l'espace où vaquent les clameurs
A la recherche d'une Muse qui dans les limbes serait couchée.

Muse, que fait-on de ton rire?
Celui qui strie les chants d'insectes, broie les fruits trop mûrs?
Celui qui, ce soir, chaque soir, comme une armure
Se pose sur mon âme, juste avant de dormir. 

Extase.

A l'est, on dit qu'il soigne le malheur comme un frisson d'eau
Que tu jongles avec les lucioles, piétinant l'herbe folle de grands et beaux sauts;
Tu transes comme une onde, balbutiant des odes à tes dieux,
Brille dans ton oeil la lueur des cieux bleus
Aussi que tu vibres sous un hallelujah de comètes, d'os et de peinture, 
Tes yeux griffent l'Arbre de confettis en fruits ou de verdure
Bellement tu gargarises la musique dans ta gueule ,
Vers un ciel d'hémoglobine, où le soliste combat l' cri d'Mr Bungle. 
Tu te sens comme gitane, voluptueuse et grâce, tes pieds sont dans la boue,
Par derrière de ta rue, les sémaphores de voiture viennent t'habiller
D'or et de photons crépitants. Tu sèmes ton rire comme la dame son gibier
T'as les Balkans dans tes jambes à te faire volter comme un loup.

La lavande de tes veines sèche au feu des jades brillants.
T'as les tutus les banbans, chuku, chuchu pan-pan 
Plein d'astres qui chantent au coeur des tes paumes.
Aux noeuds de tes cheveux poussent des anémones.
Muse , qu'as-tu à nous dire?
Un Vase.

Un vase plein d'eau quand on a soif.


Adieu ma Muse, les pas nous ont mené,
Adieu ma Muse, marchent tes enfants.

Le jour tombe à peine, viendras-tu nous bercer?..
Auguste est ma peine sous ces voiles sanglants.






Je remarquai que nous n'avions plus de chaussures, plus de vêtements, plus de Raison, plus d'argent, plus de pendule, plus de ressources, plus d'organes, plus de corps, plus de besoins, plus de désirs, plus d'envies, plus d'espoirs, plus de nostalgie, plus de légitimité, plus de droits, plus de devoirs, Nus, plus de souvenirs, plus de vie, plus d'objets, plus de capitalisme, plus d'idéologie, plus de religion, plus de dictature, plus d'usure, ...nous étions nus, plus de travail, plus de musique, plus de beauté, plus d'humanité, plus de ranc½urs, plus de voisins, plus d'imagination, plus de soleil, plus de passion, plus d'aurores, plus de sommeil...et nos pieds, nos pieds!!
Sales, nos pieds de vagabonds, foulaient enfin pourtant le sol béni,
Le royaume tant espéré,
Que Dieu avait promis
.....
Ici.

Nous parlons au c½ur d'un désert de tempêtes, où le vent emporte le Satan et son fiel
Fait chuter les oiseaux et les étoiles du ciel,
Fait tournoyer les voiles des bateaux les plus solides
Des remparts, contemplons les plaines, la mer et le grand Vide.

D'abord ce vacarme étrange où les tornades de sable remplissent nos bouches de silence,
Vainement mes doigts arrachent mes cheveux pour que mes yeux puissent encore Te voir
Puis ça surgit comme un bouquet de signifiance,
Éclot en plein milieu du soir.

La Poésie n'a peut-être pas conscience, sais-tu, de tout avoir crée,
D'être ainsi une Mère qu'on dévore, insatiables et sauvages,
En son sein humide, où resplendit l'oiseau dans les ténébreux nuages,
Toujours sublime elle demeure en son corps décharné.
Elle ce vagissement du nourrisson venant de naître,
Et le râle douloureux d'un vieillard dans son lit,
La beauté des aurores, le baiser froid des hivers, les peaux que l'on mord,
Un bienfaisant silence transpercé d'effroyables cris.
Ma Muse, toi qui fit taire l'oiseau pour mon au revoir,
Jadis à la porte, de ce grand Palais,
Saurais-tu qu'en désespoir,
Ici, je t'écrirai ?
Poésie
Tu es sourde, mais ta voix par nous se heurte à tous les coins des rondes
Comme de géants mots d'amour qui toquent dans la tombe.
Puis quand la glace vient couvrir nos corps immobiles,
C'est dans la chair, les vers, et le renouveau qu'instinctivement,
Tu te meus, comme un fleuve très tranquille
Qui traverse le néant.

L'Univers s'éveille et s'endort dans la paume de mes mains,
L'Univers m'attriste et m'égaye, et je vis dans ses reins.

Le cosmos est un ventre de femme où naissent les planètes,
Les étoiles, l'herbe, tous les hommes et les pas des danseuses
La lune est très pâle, et ses rides creuses.
Le Soleil est un visage d'or poignardé de comètes,
Il y a des milliards d'Oiseaux qui le traversent, des feux de Bengale
Sur les rives des rivières, poussent des bambous enflammés,
Des Crocus humides, des bourgeons blancs et cent mille pétales
Qui se meurent à l'hiver, sous des vents enneigés.
Les Dunes des Déserts s'embrassent sous des pluies de soleil
Tandis qu'ailleurs, le monde se noie sous des tonnes d'eaux
Les feuilles sont d'émeraudes, de givre ou de vermeille,
Les Lierres sauvages, en silence, étranglent les arbrisseaux.
Les Lionnes dorment à l'ombre d'un Baobab,
Des grenouilles croassent dans l'étang d'à côté,
Un Tigre se meurt à la frontière du Penjab,
Grouillent les mille insectes qui vont le manger.
Les Volcans sont rouges et les océans sont bleus,
La cime des arbres tranchent l'infini des cieux,
Les éclairs sont de cuivre, et les aurores de bronze,
S'enlacent à jamais, nos étoiles et nos yeux,
Tandis qu'ailleurs, dans des temples des bonzes
Répètent sans cesse les mêmes chants pieux.
La nuit est un labyrinthe et ses murs sont opaques
Ses angles se meuvent aux haleines des Parques.

Absurde est ma Muse, qui allaite victimes et bourreaux
D'un même cri au corps sortent à milliards les échos.

Ainsi, tous nos gestes, toutes nos paroles, tous nos cris se confondent
En un espace infini où germent inutilement les fleurs les plus belles,
Où toutes les choses même les plus infimes sont fécondes,
S'épanouissent ensemble, immuables, mortelles.
Puis je suis là, une terre en friche dans un bol bleu
Je hurle « ma Muse» du vide dans les yeux.

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Lecteur apatride, en exil, sur l'heure, prend le regret pour habit
Avalons chaque table, chaque chaise, chaque nuit
Puisque c'est vainement que tout se dresse en rêverie.
Pour qu'entre chaque sanglot, et qu'entre chaque mouchoir
Qui s'envolent comme des colombes blanches dans la suie,
Il y ait juste une âme apportée sur le mandala de l'Histoire.
Autour de nous, les obus et les comètes explosent tour à tour,
Les vagues se déchainent, la terre se brise comme de l'argile
Ton c½ur en a fini de battre, ton regard est figé entre tes cils
Mais je te serre contre moi, mon tragique et mon unique amour,


Maintenant,
Tandis que les ombres et les spectres remplissent l'univers,
Que l'obscurité s'étend comme un bouquet de notes sur le sol,
Je reste à sourire, en embrassant furieusement tes lèvres molles,
A tes dents s'accouchent les prières.



Je parle, je parle mais....

...Mais peut-être sommes-nous en train de profaner quelque Palais divin ?
Lorsque nos yeux ici s'attardent au mieux d'accueillir dans le sein,
Cette Mère et ses frères qui bêle des fanges, des rues et des guerres
Nous avons remparts et murs ici, alors qu'elle dort la poussière.
Dona Dona, les veaux maigres sont à l'égout
A l'abattoir, finalement, on les a Tous menés,
Et dans les cloaques d'immobiles regards oppressés
Pendent vers le ciel au tronc de leurs flasques cous.

C'est un Sheikh qui tout en pleurant les enterre,
La lune est peinte sur son front,
Pendant qu'au Palais nous restons,
Et qu'il lave son frère.
Derrière ces murailles, Assim, tous les êtres chantent l'Humilité
Sommes-nous poètes ou lecteurs alors par manque d'Humanité ?
Toi qui es capable de sentir le soleil et le givre, le laid et le beau,
Tourbillon du monde qui souffre les plus faibles, ou les plus essoufflés
Dis-moi si de cet asile, à regarder de haut
Nous sommes preux humains ou lâches exilés ?


L'obus détruit le monde, l'écriture construit le ciel :
A la Violence qui saigne on engage : Et soi-même et le Beau,
A l'inaction, prête le travail, Au verbe, tremblent les échos
Grêles, balles et ferrailles ; ondes, bises et zonderziels.(1)


(1) sans âme, fantôme en néerlandais.






.
 
 

 

Tags : nature, Poésie., spiritualité, Dieu, Conceptions et visions personnelles, Pieux, Pieter Bruegel l'Ancien, la Tour de Babel, sinbad le marin, illustration, (1) zonderziel : sans âme fantôme en néérlandais, Structure et message en chantier, Métissage, Israel, Palestine, Poésie, Assim Waldaba le second, Temple, Réunis en un temple, Pays, Espérance, Réalité, Oppression, Illusions
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#Posté le samedi 15 octobre 2011 15:04

Modifié le mardi 26 mars 2013 08:17

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Shana-Lyse, Posté le lundi 06 mai 2013 15:00

Probablement l'un des articles de ton blog que j'aime le plus... Un poème, plein de rimes intéressantes et de mots inconnus au goût acidulé qui m'émerveillent. Un poème décousu aussi, au milieu duquel on retrouve de la prose, et une vision étrange du monde, comme un monde un peu inversé ou superposé, je ne sais pas. Enfin, bref. Félicitations !


souslevolducorbeau, Posté le mercredi 10 avril 2013 15:58

J'ai pris beaucoup de saveur en murmurant d'un trait cette poésie, tout en ayant "From the Outside", de Jonson, en bande-son. Merci.


Shana-Lyse, Posté le samedi 30 mars 2013 06:04

Et bien, je dois avouer que je suis si admirative de ton travail que je n'ai pas pu m'empêcher de mettre une phrase de toi sur mon blog, et celle-là m'avait particulièrement plu ^^


Shana-Lyse, Posté le samedi 30 mars 2013 06:02

Je ne pense pas que tes élèves fassent un jour ce genre de remarque !!! Personnellement je suis en seconde et je m'ennuie fortement dans mon cours de littérature ^^' Et si tes cours sont aussi intéressants que tes articles, je doute que tes élèves s'ennuient un seul instant !


mondocane, Posté le jeudi 21 mars 2013 12:24

allons enfants de l'apatride ?


antOine-222, Posté le mercredi 20 mars 2013 16:15

Bravo.. ta plume est élégante.
j'adore
♥♥ antoine


ikuslea, Posté le samedi 09 février 2013 11:19

pour répondre à ta question : Oui je suis du Pays Basque :-# Grrr...


melindalemaitre, Posté le vendredi 01 février 2013 16:05

Incitation-Veridique a écrit : "Pourquoi tu t'es enterrée dans un petit village? Enfin tu as peut-être commencer à y vivre avec tes parents mais tu as apparemment 23 ans maintenant tu ne veux pas en partir? J'ai également eu mon lot de bonnes rencontres sur skyrock qui ont eu plus ou moins de répercussions de longue durée sur ma vie. Mais c'est du passé. Ah sur ce point on diverge je ne suis pas sf du tout, je préfère les histoires au plus proche possible de la réalité ou alors des personnages ou éléments fantastiques qui s'inscrivent dans un cadre réel. Mais pas d'extra terrestres ou je ne sais quoi. Mais si tu écris quelque chose de complet j'aimerais bien le lire. C'est dommage que tu n'ai pas la cohérence et les connecteurs logiques pour écrire un récit, peut être a force d'entrainement et de temps. Tu n'as pas l'air ignorante, es tu une petite bourgeoise? Je te comprends mais pour ce qui est des grands choix d'une vie indépendante ç viendra. Tu n'es pas bête tu comprends le monde, tu as surement eu ton lot de souffrances, de doutes, de peur de la solitude, l'humain c'est ça. Si je savas bien écrire, en fait j'écris déja des récits que je n'ai pas mené bien loin et là j'en écris un nouveau, je sens que je m'améliore en fin bref. Par rapport à l'utilité, si je savais vraiment bien écrire ce serait pour dire au monde qu'on s'écroule, pour permettre aux lecteurs de s'évader mais tout en y réfléchissant. Ou autre. Et toi?"

Je te répondrais bien mais par mail, je n'aime pas du tout le format commentaire, je me paume dans mes réponses! t'as pas une adresse?


Incitation-Veridique, Posté le vendredi 01 février 2013 15:49

Pourquoi tu t'es enterrée dans un petit village? Enfin tu as peut-être commencer à y vivre avec tes parents mais tu as apparemment 23 ans maintenant tu ne veux pas en partir? J'ai également eu mon lot de bonnes rencontres sur skyrock qui ont eu plus ou moins de répercussions de longue durée sur ma vie. Mais c'est du passé. Ah sur ce point on diverge je ne suis pas sf du tout, je préfère les histoires au plus proche possible de la réalité ou alors des personnages ou éléments fantastiques qui s'inscrivent dans un cadre réel. Mais pas d'extra terrestres ou je ne sais quoi. Mais si tu écris quelque chose de complet j'aimerais bien le lire. C'est dommage que tu n'ai pas la cohérence et les connecteurs logiques pour écrire un récit, peut être a force d'entrainement et de temps. Tu n'as pas l'air ignorante, es tu une petite bourgeoise? Je te comprends mais pour ce qui est des grands choix d'une vie indépendante ç viendra. Tu n'es pas bête tu comprends le monde, tu as surement eu ton lot de souffrances, de doutes, de peur de la solitude, l'humain c'est ça. Si je savas bien écrire, en fait j'écris déja des récits que je n'ai pas mené bien loin et là j'en écris un nouveau, je sens que je m'améliore en fin bref. Par rapport à l'utilité, si je savais vraiment bien écrire ce serait pour dire au monde qu'on s'écroule, pour permettre aux lecteurs de s'évader mais tout en y réfléchissant. Ou autre. Et toi?


melindalemaitre, Posté le vendredi 01 février 2013 10:38

Incitation-Veridique a écrit : "C'est vrai que tu as l'air critique. C'est tant mieux ça fait avançer les choses. Mais alors pourquoi postes tu tes textes sur un réseau social? Moi je les postais pour des avis critiques, même si j'écoute aussi plus mes propres critiques que celles d'autrui, un avis extérieur peut être bon. Je ne sais plus qui disais " On écrit jamais que pour les autres". J'aurais aimé découvrir mon goût pour l'écriture aussi tôt que toi, bien que j'ai toujours eu des bouquins dans les pattes et que les professeurs aimaient toujours mes rédactions ou poésies les rares fois où j'ai dû en écrire, je n'ai pas prit conscience de mon "penchant" pour la création. C'est con j'ai perdu un temps fou et je n'ai commençé a vraiment écrire qu'a 14 ans. Pour ce qui est de se trouver nulle ne t'inquiète pas je pense que tout ceux qui écrivent ont ce sentiment. Par exemple lorsque j'écris je passe de "c'est pas trop mal" au tout début puis à force de relecture " Merde, c'est écrit avec le cul". Mais je trouve ça bien, si on se trouvait bon on ne verrait plus l'utilité d'essayer de s'améliorer. Je ne m'inspire pas du net non plus, j'ai une palette de lecture surement moins vaste que la tienne mais je m'accompagne du grand Hugo bien sûr, baudelaire, Lautréamont avec ses légendaires chant de Maldoror, Voltaire, Homère puis plus comtemporain Marc Lévy, Ananda Devi, Roger Bicheleberger, George Orwell etcetera. Je marche plus à l'affinité des livres en eux-mêmes que à l'affinité pour leurs auteurs. Je suis d'accord, écrire c'est savoir écouter, c'est comme si nous étions un filtre qui transmettait les impressions, les émotions sous une forme que le coeur voit mieux. Oui je veux bien que tu me recopies ce texte merci. Et pour en terminer avec ce commentaire, oui mon article d'adieu est dur mais véridique. Combien de fois j'ai reçu des visites de blogs biaisé avec des photos de bimbo quasiment nues voulant soi disant que je les regarde se ridiculiser à la cam? Combien de blogs avec des personnes Ultra-narcissiques reprenant des phrases clichés et pseudo-philosophiques vues et revues? J'en ai assez de patoger dans la médiocrité, j'en ai déja assez avec la mienne."

En fait, j'ai commencé à avoir un blog à 15 ans. Je vis dans un petit village de 100 habitants, là bas dans le fin fond du sud ouest. Je n'y connais pas grand monde, ou du moins, personne qui n'aime véritablement la poésie et l'écriture. Du coup, je me suis penchée sur l'univers internet pour rencontrer des gens! Mon premier blog était une sorte de journal intime public, je ne me rendais pas bien compte de l'aspect impudique de ce que je faisais, d'autant que les rares personnes que j'ai rencontrées via ce blog ont été et sont restés des amis. J'y avais notamment rencontré mon premier amour ! A l'époque, partager mes poèmes me semblaient naturels, parce qu'ils exprimaient des sentiments d'adolescents et me permettaient à la fois des gens qui comprenaient ce que je ressentais et qui eux mêmes aiment écrire. (qui lit des poèmes aujourd'hui?) Puis de fil en aiguille, j'en ai eu marre de ce vieux blog, surtout qu'à 23 ans dire : oui oui j'ai un blog et le montrer, et retrouver des vieux textes nianian et fleur bleue de ses 15 ans, c'est pas top ! Alors j'ai réouvert celui là que je voulais plus -adulte- mais qui ne l'est pas avec les mêmes espérances. Grâce à lui j'ai rencontré surtout deux nénettes super chouettes avec qui je discute souvent, et c'est même un moyen de partager mes textes ou mes musiques avec mes potes. Un tel me dit qu'il ecrit un livre, il me l'envoie sur gmail, jlui envoie le lien de mon blog, c'est plus facile et en plus, plus joli, plus agréable à lire ! Après là où j'ai été déçue et arrêtée dans mon truc, c'est quand je suis devenue blog star! J'ai reçu plein de visites, de coups d'oeil, ça m'a mise hyper mal à l'aise, du coup, je l'ai laissé à l'abandon ! Mais là depuis quelques temps j'ai un nouveau projet de blog, peut être pas sur skyrock m'enfin...(j'ai un ami qui m'a fait un blog sur wordpress car il aimerait que je publie! Je suis la parolière de ses chansons, et ce serait bien selon lui que je copyright ces textes histoire qu'il puisse se lancer ! ) ce serait une longue nouvelle, peut être un roman de Sf (grande lectrice de sf et fan de xfiles ici !) qui parlerait de zombies, d'expériences scientifiques, d'apocalypse...bref un truc bien américain mais version française dans un fond de légendes indiennes..... je n'ai que des lambeaux là, des chapitres mal arrangés mais j'y travaille ! Je ne sais pas trop écrire de la prose, je n'ai pas la faculté de cohérence, de logique, j'suis brouillon -_- Ce serait juste pour rigoler et faire marrer mes potes! Peut être bien que j'en ferais un jeu de rôle, ce serait super ! Mon personnage principal s’appelle Tristan Duperdieu ! M'enfin tout ça, c'est pour le fun. Y a autre chose qui m’obsède c'est l'intérêt, l'utilité de tout ça. Etant une grande fan de Tahar Ben Jelloun et de sa conception de l'écrivain, même du mauvais écrivain, j'me dis que tout ça, ce que je fais, c'est juste du passe temps ed petit bourgeois pas trop secoué du melon et ignorant. J'voudrais non pas avoir un rôle, mais être plus humaine, avoir quelque chose de plus tourné vers les autres....mais j'en suis incapable! Je n'ai pas vraiment souffert, je ne me suis pas encore coltiné les responsabilités, les regrets, les grands choix d'une vie indépendante. Alors pour le moment, je reste avec ma littérature comme passe temps. Si tu savais bien écrire, quelle serait la fonction de ton écriture?


Incitation-Veridique, Posté le vendredi 01 février 2013 09:09

C'est vrai que tu as l'air critique. C'est tant mieux ça fait avançer les choses. Mais alors pourquoi postes tu tes textes sur un réseau social? Moi je les postais pour des avis critiques, même si j'écoute aussi plus mes propres critiques que celles d'autrui, un avis extérieur peut être bon. Je ne sais plus qui disais " On écrit jamais que pour les autres". J'aurais aimé découvrir mon goût pour l'écriture aussi tôt que toi, bien que j'ai toujours eu des bouquins dans les pattes et que les professeurs aimaient toujours mes rédactions ou poésies les rares fois où j'ai dû en écrire, je n'ai pas prit conscience de mon "penchant" pour la création. C'est con j'ai perdu un temps fou et je n'ai commençé a vraiment écrire qu'a 14 ans. Pour ce qui est de se trouver nulle ne t'inquiète pas je pense que tout ceux qui écrivent ont ce sentiment. Par exemple lorsque j'écris je passe de "c'est pas trop mal" au tout début puis à force de relecture " Merde, c'est écrit avec le cul". Mais je trouve ça bien, si on se trouvait bon on ne verrait plus l'utilité d'essayer de s'améliorer. Je ne m'inspire pas du net non plus, j'ai une palette de lecture surement moins vaste que la tienne mais je m'accompagne du grand Hugo bien sûr, baudelaire, Lautréamont avec ses légendaires chant de Maldoror, Voltaire, Homère puis plus comtemporain Marc Lévy, Ananda Devi, Roger Bicheleberger, George Orwell etcetera. Je marche plus à l'affinité des livres en eux-mêmes que à l'affinité pour leurs auteurs. Je suis d'accord, écrire c'est savoir écouter, c'est comme si nous étions un filtre qui transmettait les impressions, les émotions sous une forme que le coeur voit mieux. Oui je veux bien que tu me recopies ce texte merci. Et pour en terminer avec ce commentaire, oui mon article d'adieu est dur mais véridique. Combien de fois j'ai reçu des visites de blogs biaisé avec des photos de bimbo quasiment nues voulant soi disant que je les regarde se ridiculiser à la cam? Combien de blogs avec des personnes Ultra-narcissiques reprenant des phrases clichés et pseudo-philosophiques vues et revues? J'en ai assez de patoger dans la médiocrité, j'en ai déja assez avec la mienne.


melindalemaitre, Posté le vendredi 01 février 2013 07:41

Incitation-Veridique a écrit : "Book-Node. Je ne trouve pas qu'ils soient spécialement prétentieux là bas par contre il est vrai qu'ils copient des modèles déja préexistants ou alors que certains de leurs textes ou poésie sont des monstres de clichés. Mais tout de même au niveau des remarques constructives se sera toujours plus constant que skyrock. Toi, où as tu appris à écrire comme ça? Je veux dire qu'est ce qui a construit ton style?"

Hmmm non rien du tout. Je n'ai jamais écouté les critiques des autres, je préfère les miennes elles sont plus méchantes.Puis je sais pas, j'ai toujours écrit, depuis mes 7 ans, j'offrais des poèmes à mes camarades de classe...-_- J'ai tourné en rond sur les mêmes thèmes pendant dix ans après, et là je commence à peine à écrire vers ce qui me semble juste, plus proche de mes interrogations ou affections, mais je merdoie terrible, d'ailleurs ça fait deux ans que je n'écris presque plus, je me trouve trop nulle. Après, je sais que je m'inspire et évolue davantage des oeuvres déja existantes plutôt que sur le net. Je lis énormément. Des romans bien sûr, mais aussi surtout de la poésie. Il y a des romans d'ailleurs poétiques, je pense à celui que j'ai lu dernièrement là Aurélien d'Aragon. Ou Proust, Flaubert, Céline, les plus grands stylistes de la prose française à mon sens. J'ai avalé Apollinaire, St John Perse, Rimbaud, Pasternak, Ronsard, Aragon, Keats, Tagore, Yacine, Lamartine, Baudelaire, Vigny, Hugo....oh et je crois que j'ai presque tout lu ou vu de Shakespeare qui est pour moi le meilleur des poètes. Othello ! Roméo et Juliette ! Le songe d'une nuit d'été! Mais regarde comment les mots encerclent les sentiments, les sertissent et combien ils rayonnent! Ils ont un signifié propre mais ce sens précis s'ouvre à toutes les interprétations, à toutes les émotions des autres: il y a chez Shakespeare (ou Marlowe, ce serait le véritable auteur de ces pièces) une dimension cosmique de la poésie qu'on ne retrouve nul part ailleurs. Parcontre Paul Valéry me saoule et je connais mal Verlaine encore. Il y a des images de leurs poèmes qui me restent en tête et autour desquelles je gravite, des idées, des émotions. Quand je ne vais pas bien, quand j'ai un chagrin, une angoisse. je lis grand père Hugo et je me sens mieux, quand j'ai de l'ardeur, une passion amoureuse, je replonge dans du Rimbaud, et ça me fait rire.....l'hiver Pasternak, amoureuse Keats ou Tagore...bref, je vis dans cet univers, toujours environnée de mots et d'images, -dans ma chambre, je recopie sur des bouts de papier tous les poèmes qui me marquent et les affiche pour les lire et relire -du coup, c'est normal d'avoir une tendance à écrire....et d'ailleurs, comme je suis jeune encore, je me sens comme une éponge, et je me surprends très souvent à réécrire des choses que j'ai déja lues quelque part. Par exemple, mon poème sur le Palais là, le grand poème, je suis sure qu'il est un résultat de mes lectures de Zone d’Apollinaire, du temple du goût de voltaire, Correspondances de Baudelaire, quelques poèmes de Tagore et quand je l'écrivais je repensais sans cesse à ces vers d'Aragon: un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange, un jour de palme, un jour de feuillages au front, un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront, un jour comme un oiseau sur la plus haute branche.....comme si j'avais avalé plein de couleurs pendant des années et que je les recrachais. Je crois que c'est ça écrire avant tout, écouter. Ecouter les autres, mais surtout ceux qui savent exprimer ec qu'ils ont à dire. On ne fera jamais aussi bien, on sera toujours le nul de la classe, mais c'est tout de même mieux, plus transcendant d'être environné d'élèves intéressants et..sublimes . Parce que eux, parviennent à montrer la profondeur des choses, à nous la faire ressentir. Tout être doué d'affection parvient à les ressentir ces choses, parfois même avec plus de sensibilité et de profondeur qu'un grand poète, oui mais, lui cet être lambda, ne saura jamais le livrer aux autres, et le partager. C'est comme une malédiction. M'enfin...! Il y a un poème de Ronsard à ce sujet (pardon je passe du coq à l'âne, je n'ai pas encore bu mon café de la journée alors je suis au radar) je ne le trouve pas sur internet mais je l'ai noté sur un papier je te le recopierais. Il exprime tout à fait ce que je pense de l'action d'écrire même si ça fait très présomptueux de le dire comme ça :) Bref....


Incitation-Veridique, Posté le jeudi 31 janvier 2013 15:40

Book-Node. Je ne trouve pas qu'ils soient spécialement prétentieux là bas par contre il est vrai qu'ils copient des modèles déja préexistants ou alors que certains de leurs textes ou poésie sont des monstres de clichés. Mais tout de même au niveau des remarques constructives se sera toujours plus constant que skyrock. Toi, où as tu appris à écrire comme ça? Je veux dire qu'est ce qui a construit ton style?


melindalemaitre, Posté le jeudi 31 janvier 2013 13:41

Incitation-Veridique a écrit : "Je ne créé plus de blog je suis sur un forum littéraire qui a beaucoup plus à m'apporter que Skyrock. Pour écrire un récit que j'ai déja commençé. Mais oui si jamais, je te préviendrai."

Tous les forums littéraires que j'ai fréquentés étaient pleins de prétentieux qui se targuaient de tout connaître, qui écrivaient sans vraiment aimer cela, ou alors qui aimaient mais ne copiaient que des modèles déja préexistants. Cela parait prétentieux de ma part du coup de dire ça aussi, mais j'ai toujours été déçu de ce côté là! comment s'appelle ton forum?


Incitation-Veridique, Posté le jeudi 31 janvier 2013 10:06

Je ne créé plus de blog je suis sur un forum littéraire qui a beaucoup plus à m'apporter que Skyrock. Pour écrire un récit que j'ai déja commençé. Mais oui si jamais, je te préviendrai.


melindalemaitre, Posté le jeudi 31 janvier 2013 05:33

Incitation-Veridique a écrit : "Je m'en vais de cette plate forme, skyrock n'a rien à m'apporter. Mais avant de partir je tenais à te dire combien tu écris bien. De tous les poêtes et poêtesses que j'ai pu croiser ici tu es la plus talentueuse, ton style est singulièrement plaisant, continue à écrire, et à jamais peut être."

oh....je ne sais pas quoi dire! Je ne pensais pas que tu lisais mes textes ! Je te remercie sincèrement, donne moi de tes nouvelles si tu crées un blog quelque part !


Incitation-Veridique, Posté le mercredi 30 janvier 2013 19:57

Je m'en vais de cette plate forme, skyrock n'a rien à m'apporter. Mais avant de partir je tenais à te dire combien tu écris bien. De tous les poêtes et poêtesses que j'ai pu croiser ici tu es la plus talentueuse, ton style est singulièrement plaisant, continue à écrire, et à jamais peut être.


DJAMIEYOLI, Posté le lundi 28 janvier 2013 08:21

BIEN-SÛR


melindalemaitre, Posté le lundi 28 janvier 2013 08:14

DJAMIEYOLI a écrit : "HORS REPÈRES.

TU VEUX QUE JE TE DISE CE QUE TU SAIS DÉJÀ ?
"

Mais je en comprends pas, par rapport au poème?


DJAMIEYOLI, Posté le lundi 28 janvier 2013 08:13

HORS REPÈRES.

TU VEUX QUE JE TE DISE CE QUE TU SAIS DÉJÀ ?


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