Et sous mille nuages noirs, tombe la pluie.
Sur les ardoises, ça brille comme à la surface des lacs Suisses,
Et dans le jardin la pluie disparait dans les grands Lys.
Dans la Rue, dans la gouttière, dans le ciel et sur la Terre,
Et dans les mille lumières, et les mille bleus de l'Océan
La pluie bourdonne sous de grands coups de tonnerre !
Siffle au loin, les méchants vents.
Je m'allonge sur le toit, les yeux grands ouverts
Au dessus de moi éclatent de puissants éclairs,
Et les arbres fredonnent l'un des airs de l'enfance
Que la voix d'une Mère vous chantait en cadence.
Je porte la pluie à ma langue, car le goût de celle-ci,
A quelque chose des étoiles, quelque chose d' infini.
melindalemaitre, Posté le mardi 22 novembre 2011 01:43
medcinmen a écrit : " "
J'avoue que ce poème, est mon petit côté medinmen, en somme un poème d'oracle surréaliste !